Sous la plume de Rémi Fontaine dans Présent :
"Le débat sur la « gestation pour autrui » (GPA) autrement dit « les mères porteuses », est arrivé à l’Assemblée où nombre de participants à une table ronde ont défendu le principe d’une légalisation « encadrée » à l’occasion de la révision de la loi de bioéthique. Un « débat », un sigle et des arguments qui nous rappellent ceux de 1974 pour l’« IVG » dans leur cauteleuse transgression de la loi naturelle. […]
Gynécologue et chef de service à l’hôpital de Strasbourg, le Professeur Israël Nisand, sorte de saint-Jean-bouche-d’or du monde scientifique, a regretté que la loi « interdise tout, ce qui interdit la discussion ». Pour lui, on pourrait imaginer une gestation pour autrui encadrée comme l’est l’interruption volontaire de grossesse pour raisons médicales, « au cas par cas », un système efficace qui permettrait d’éviter « les dérapages » […].
On a vu précisément avec la loi Veil ce qu’a donné cette logique de la « transgression assumée et encadrée » au nom d’un faux « moinde mal ». Véritable « Hiroshima moral », l’eugénisme immanent de la loi Chirac-Veil-Aubry a largement déterminé la chosification croissante de l’enfant par les lois dites « bioéthiques ». La GPA n’en est qu’un nouvel effet de souffle !"