Communiqué de SOS Tout-Petits :
"Le projet de loi-Santé de Marisol Touraine dresse contre lui, à juste titre, la totalité du corps médical : une prouesse pour le gouvernement ! Mais ce n'est pas pour des raisons morales, c'est la nationalisation "à l'anglaise" du système de santé que refusent – à juste titre -les médecins, car il anéantit leur indépendance et leur liberté d'action. Avec le fameux tiers-payant généralisé, car tout le monde le sait bien : "QUI PAIE COMMANDE", mais aussi quantité d'autres mesures non moins dévastatrices.
La disparition totale du respect de la vie, de la vie des plus faibles et des tout petits, des textes législatifs en France, ne semble pas trop – hélas – inquiéter les médecins, c'est regrettable, car ils ont accepté l'avortement depuis trop longtemps. C'est ainsi qu'il faut notamment dénoncer dans l'actuel projet du ministre et de ses commanditaires :
- la suppression du délai de réflexion avant l'avortement : "pas de repentir pour miss Blandisch" !
- la prescription de la pilule abortive par les sage-femmes : l'avortement c'est bien plus beau que l'accouchement.
- l'extension des salles "de shoot" : le cannabis pour tous !
- les prélèvements d'organes systématiques, sans l'avis des familles : il faut bien pallier à la diminution dramatique des accidents de la route …
C'est le refus de la loi naturelle, reflet de la loi divine, qui imprègne les textes de Marisol Touraine. parce qu'on refuse de reconnaître que la vie n'appartient qu'à Dieu, et que cette vérité s'impose à tous, même aux non chrétiens, même aux incroyants.
On retrouve ce même refus de la loi naturelle – mais plus caché – dans la nouvelle loi Léonetti avec la sédation terminale : "dormez, nous ferons le reste"… Comme si on ne pouvait pas calmer toutes les douleurs – avec l'actuelle pharmacopée – sans abolir la conscience. La sédation terminale chez les mourants va les priver – au moment ultime – de la réconciliation avec Dieu, avec leurs proches, avec eux-mêmes.
De Jean à Marisol c'est la "culture de mort" – si bien dénoncée par Jean-Paul II – qui s'étend das la loi française, pour livrer les âmes à Satan."