En mars 2021, l’Espagne est devenue le quatrième pays européen et le sixième au monde à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté. Les données du ministère de la Santé indiquent que 749 demandes d’euthanasie ont été reçues entre 2021 et 2022 et, parmi ces demandes, 363 ont été réalisées.
Trois ans après, Manuel Martínez-Sellés, cardiologue à l’hôpital Gregorio Marañón (Madrid) et président du Collège des médecins, constate un « changement important » dans la relation médecin-patient :
« Avant, un patient qui se présentait dans un hôpital ou un centre de santé en Espagne avait les garanties que tout serait fait pour son bien. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il y a de la peur du côté des patients, et je pense que cette peur est justifiée ».
Il déplore également le manque d’investissements pour les soins palliatifs soulignant que la loi sur l’euthanasie ne s’est pas accompagnée d’une législation nationale sur les soins palliatifs malgré la demande des professionnels de santé.
PK
« « Avant, un patient qui se présentait dans un hôpital ou un centre de santé en Espagne avait les garanties que tout serait fait pour son bien. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il y a de la peur du côté des patients, et je pense que cette peur est justifiée ». »
On oublie de dire que cette peur s’est installé bien avant la pilule de la mort, quand les toubibs ont abdiqué devant le pouvoir pendant la « crise » du Covid… Quand la médecine ne soigne plus, le patient n’a plus confiance dans la médecine.
Pour moi, en tout cas, c’est fini. Je ne ferai plus confiance en un médecin. Sauf à ce qu’il me prouve qu’il a effectivement soigné pendant le Covid et lutté contre la désinformation.