C’est idée avancée par un professeur agrégé de philosophie à l’université d’Oslo, en Norvège, pour palier au problème du manque de mères porteuses, publiée dans le Theoretical Medecine and Bioethics.
Les femmes en état de mort cérébrale seraient utilisées comme mères porteuses après y avoir consenti au préalable, comme dans le cas d’un don d’organes. Il s’agirait alors de placer des embryons dans l’utérus de ces femmes jusqu’à la naissance.
Dans son article, le Dr Smajdor a déclaré qu’il était «surprenant» qu’aucun pays n’autorise les femmes à faire don de leur corps à des fins de maternité de substitution après la mort cérébrale. Toute femme souhaitant éviter les «risques et les contraintes» d’une grossesse devrait avoir accès à cette forme de maternité de substitution.
L’article a quand même déclenché un tollé sur les réseaux sociaux. Certains ont déclaré que c’était la «chose la plus dégoûtante et la plus tordue» qu’ils aient jamais lue.
TontonJean
Mais jusqu’où l’Etre humain satanisé n’ira-t-il pas?
Philippe de Geofroy
Sans m ‘étendre sur le caractère odieux de cette nouvelle catégorie de mères porteuses je m’interroge sur la pertinence du titre de cet article. N’est-il pas abusif de parler de « femmes mortes » ? N’est-il pas un peu matérialiste de réduire la vie au fonctionnement cérébral ? Pensez-vous vraiment qu’une « femme morte » puisse porter un enfant vivant ?
C’est l’opinion commune de considérer ce genre de personnes comme morte dans le cadre d’une morale utilitariste permettant de s’en servir comme banque d’organes en vue de greffes. Quel est l’instant exact de la mort ? C’est le moment de la séparation de l’âme et du corps, mais quels sont les signes extérieurs qui en témoignent ? Je ne saurais le dire. Par contre, ce qui est certain c’est que le corps d’une personne morte se décompose rapidement…
Zabo
Jusqu’où ira la monstruosité de ces “zélites” satanistes ?
Et jusques à quand Seigneur tolérerez-vous cela ?
France Fougère
Mères porteuses ? C’est déjà une spécialité de l’Ukraine, d’après ce que j’ai vu, reportage sue les “fermes à bébés ” et ensuite les mères abandonnées à elles-mêmes.
Hubert
Attention à votre titre : une personne en état de mort cérébrale n’est pas morte.
Cf Anne-Claire Noirot-Nérin dont l’histoire est racontée par son mari Bernard dans l’ouvrage “Vous aviez dit que j’allais mourir”. Dix mois de coma, de nombreuses opérations du cerveaux, toutes ratées dont la dernière se complique d’une méningite. Cette dame a été déclarée trois fois en état de mort cérébrale et puis un beau jour elle est sortie du coma.
Faliocha
Imaginez la fille dans le coma qui se réveille…enceinte de huit mois !!!!!
Sicéron
Vous avez pleinement raison de mettre “mortes” entre guillemets : si elles étaient mortes, rien ne serait possible –encore qu’il faille s’attendre à toutes les dingueries de la part de ces tordus, qui reconnaissent tout de même implicitement que la mort cérébrale, c’est encore la vie : le diable porte pierre.
Ceci dit, imaginez de pauvres bébés se développant dans un utérus comateux (voire artificiel, d’autres en rêvent), sans le moindre échange affectif possible! Quelles personnalités perturbées cela produirait. C’est diabolique.
En tout cas, pas de retraite même avec un électro-encéphalogramme plat.
AmpuriasTempio
N’est-ce pas sur les personnes en état de mort cérébrale que l’on fait les prélèvements d’organe pour effectuer des greffes. Car il faut que le “donneur” soit vivant ?
D'Haussy
En démocratie libérale soyez sûrs que chaque jour est pire que la veille.