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Culture de mort : Idéologie du genre

Des sociologues jugent les études de race et de genre médiocres et délirantes

Des sociologues jugent les études de race et de genre médiocres et délirantes

Marianne montre que les idéologies du gender et du racialisme sont basées sur des fake news :

Souvent invoquées comme gages scientifiques à des propos militants, que valent vraiment les « gender studies » et les « racial studies » ? Au-delà des querelles de vocabulaire, c’est la rigueur de ces travaux se réclamant des sciences sociales qui est fréquemment remise en cause par des sociologues.

Tout à coup, en pleine discussion avec la militante Rokhaya Diallo, voilà le journaliste Daniel Schneidermann totalement largué. « Si vous me dites que moi, je suis racisé en tant que blanc, je suis perdu là », s’étonne le créateur d’Arrêt sur images dans un extrait vidéo qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. « La racialisation ne se fait pas que sur les personnes minoritaires, lui opposait Rokhaya Diallo. Les Blancs sont aussi racisés, à leur avantage ». Car, affirme-t-elle, « “racisé” en fait, c’est le fait d’un processus, c’est donc un statut sociologique. »

C’est devenu fréquent. Sur les plateaux TV, dans les pages des magazines, on aperçoit des militants féministes et antiracistes manier, l’air décidé, une rhétorique où ils invoquent la « sociologie » et les « sciences sociales ». Pourtant, leurs thèses et concepts sur le « genre » ou la « race » sont à mille lieues de faire consensus. « Quand Rokhaya Diallo explique que le terme “racisé” est un terme admis par l’ensemble des sciences humaines et sociales, son analyse est un peu trop catégorique, réplique ainsi Arnaud Saint-Martin, sociologue et chercheur au CNRS. Tout le vocabulaire sociologique est lieu de discussion, voire de controverse. Il n’y a pas de concepts qui soient invulnérables à la critique. »

De fait, en, France, plusieurs écoles de sociologie s’écharpent sur les racial studies ou les gender studies. Ces approches transdisciplinaires se proposent d’étudier, par exemple, les discriminations raciales ou les systèmes patriarcaux. « Faut-il brûler les studies ? » questionnait dès 2012 le journaliste et sociologue Xavier Molénat. Il insistait sur le duel qui se joue dans l’arène des sciences sociales entre, d’une part, ceux qui accusent ces travaux de « médiocrité militante » et ceux qui, d’autre part, soulignent les « avancées académiques » qu’ils ont permises. Quelles sont-elles, ces avancées, au juste ? Et ces travaux respectent-ils toujours les scrupuleuses règles de la méthode sociologique ?

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1 commentaire

  1. Sauf mécompréhension de ma part, le “racialiste” émet un jugement, sur une personne ou un groupe de personnes, basé non sur des actes ou propos, mais sur ce qu’ils sont. Désolé pour le point Godwin mais la référence est visible: on voit désormais des mouvements comme BLM revendiquer ouvertement l’expropriation (ou l’anéantissement?) de ceux qui ne sont pas comme eux – et dont ils semblent convoiter la vie et les biens.
    Finalement les trois lettres ‘ial’ du milieu du mot sont-elles justifiées?

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