Le 16 mars, l’Université de Lorraine a été condamnée à verser la somme de 4000 euros à Monsieur D. pour cause de discrimination. Cette condamnation fait suite à un mail envoyé par le directeur de l’IECA (Institut européen du cinéma et de l'audiovisuel de Nancy)) dans lequel ce dernier signifie à la victime qu’il ne « préfère pas » qu'il soit chargé de cours à l’Institut du Cinéma compte tenu de ses opinions politiques. Maitre Abauzit, avocat de la victime, explique :
"Monsieur D. a été contraint de saisir la justice administrative, car, alors qu’il était prévu qu’il intègrerait la rentrée 2015/2016,en qualité d’enseignant vacataire, l’équipe pédagogique de l’IECA – école dépendante de l’université de Lorraine – il s’est vu refuser son poste par un courriel de l’école, au motif qu’il aurait des « accointances avec des sites nationalistes, identitaires et souverainistes ».
En l’espèce, la discrimination au regard des opinions politiques réelles ou supposées de Monsieur D. était non seulement manifeste, mais revendiquée. Monsieur D., qui pourtant avait déjà enseigné pour l’IECA quelques années auparavant, ne pouvait manquer d’être choqué. Le « terrain » avait été préparé depuis plusieurs mois, puisque dès le mois de mai 2015, le conseil d’UFR de mathématique et informatique avait établi une motion diffamatoire à l’encontre de Monsieur D., dans laquelle il était affirmé qu’il était un zélateur d’extrême droite… Cette motion avait été envoyée aux instances supérieures de l’université de Lorraine, ainsi qu’à un large groupe d’étudiants.
Quel regard portez-vous sur le mail de l'IECA ?
En qualité de juriste, je dirais que la façon décomplexée dont la discrimination a été revendiquée est pour le moins surprenante, pour ne pas dire plus. Il semblerait que dans l’esprit de certains, les règles protectrices du droit français n’ont vocation à s’appliquer qu’aux individus respectant le conformisme politiquement correct. Aveuglés par des motifs idéologiques, les auteurs de la discrimination ne se sont probablement pas rendu compte de la portée de leur acte. […]"
Irishman
Et pendant des années, on a laissé dégoiser dans je ne sais plus quelle université (à Lyon je crois) le “commissaire politique” Boudarel, qui avait fait allégeance au Vietminh, et dont les prisonniers français du goulag viet ont gardé un cuisant souvenir…
Le politiquement correct est un véritable cancer, un sida mental dont il faudra pourtant un jour se débarrasser !
Patricia
Il y a un certain temps déjà que des personnes n’obtiennent pas de poste dans certains secteurs de l’administration… simplement parce qu’elles ne correspondent pas aux profils conformes à la pensée dominante de cette époque décadente.
Ce qui est important c’est d’en prendre conscience assez tôt dans sa vie personnelle afin de ne pas se laisser emmurer dans une fausse culpabilisation ou autres manipulations mentales.
Le grand décervelage des esprits a été mis en place depuis longtemps. En vérité, nous survivons dans une secte dans laquelle nous sommes programmés dès la maternelle.
Ce n’est pas la vraie vie. C’est évident maintenant.
Gran
“”les auteurs de la discrimination ne se sont probablement pas rendu compte de la portée de leur acte.””
Je pense qu’ils en étaient au contraire très conscients. Simplement, ils devaient être persuadés de leur quasi impunité, s’imaginant sans doute que les magistrats seraient compréhensifs à leur égard.
Oncle Donald
“Il semblerait que dans l’esprit de certains, les règles protectrices du droit français n’ont vocation à s’appliquer qu’aux individus respectant le conformisme politiquement correct.”
Dans la même veine que ces gens, pourtant éduqués (ah oui, éduqués en plus d’avoir une instruction)qui s’étonnaient en 2002 que le second tour de la présidentielle ne fût pas annulée… Le bienpensant pense avoir le droit pour lui, et c’est même pour cela qu’il désobéit à la loi quand il la croit injuste et qu’il ne risque pas forcément grand chose.
Et sa loi naturelle, c’est la négation de la loi naturelle…
toto
Bravo aux juges, j’espère que les staliniens ne vont pas faire appel.
Cette discrimination battait son plein après guerre quand De Gaulle livra les grandes entreprises aux communistes. Qui continuent à appliquer le monopole d’embauche (totalement illégal)ou le favoritisme chez les dockers et de façon plus subtile à EDF, GDF, SNCF et les institutions d’Etat. Sans que cela ne scandalise les “bien-pensants” de gauche. La Russie est sortie du stalinisme, la France est encore en plein dedans.
C.B.
Non, “Irishman | 4 oct 2017 18:33:57”, ce n’est Lyon qui a abrité Georges Boudarel mais Paris VII (et le CNRS).
Sa fiche wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Boudarel (qu’on ne peut guère soupçonner d’être férocement à charge) est hautement instructive.
J.EFF
Il ne faut pas oublier les accointances idéologiques, ou du moins d’appartenance, des personnalités de cette région d’avec certaines de ces institutions de mouvance maçonnique. Que cela soit sur Metz ou Nancy, dont le palais de Stanislas fut, et est encore certainement, l’un des sièges ………
Le bon gros docteur et frère -dédé – et néanmoins “ami” y régna officiellement durant bons nombres d’années. Nombres de recrutements ne pouvait se faire sans faire acte de loyauté ou de cooptation envers ou par “l’institution” ……..
Sophie
Grâce à Valérie Pécresse, les Universités peuvent être financées par des multinationales. Celles-ci font bien entendu pression pour que les profs nommés aillent dans leur sens. Souvenons nous, elle était devenue Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de 2007 à 2011… C’est elle qui a mené la réforme de l’autonomie des universités.
Polytechnique par exemple est subventionné par un Israélien :
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/patrick-drahi-premier-mecene-de-polytechnique-16149/
«En échange de ce généreux don, nous avons proposé à Patrick Drahi de donner son nom à un bâtiment, que nous inaugurerons à la rentrée 2015», explique Jacques Biot, président de Polytechnique.
Pourquoi donc Drahi a fait ce don ? Par simple bonté d’âme ? Jacques Biot le croit vraiment ?