L’homme de gauche est un optimiste malheureux : il croit au grand soir ou aux lendemains qui chantent et se désole de les attendre. En revanche, l’homme de droite est un pessimiste heureux : il sait que l’homme est marqué par le péché originel et il dépasse cette souffrance au quotidien.
C’est pourquoi il n’est pas étonnant que plusieurs études menées aux Etats-Unis et en Angleterre montrent que la proportion de dépressions chez les personnes votant à gauche était plus importante que chez celles de droite. L’étude constate que le gauchisme est effectivement une maladie mentale :
- Dan, militant antiraciste parisien, reconnaît être « fortement impacté moralement par l’actualité, l’état du monde, ses inégalités. »
- Emma, 26 ans, militante de gauche proche des écologistes, se dit constamment tiraillée. Elle ressent parfois cet état dépressif car elle a « l’impression que la précarité n’aura de cesse d’augmenter, que les combats sociaux sont vains, que l’inaction environnementale n’augure rien de bon ». D’un autre côté, lors des périodes « d’accalmie », elle se réjouit de « voir la société de plus en plus inclusive et l’ensemble des partis politiques parler d’environnement. »
- Julien, 31 ans, qui a longtemps milité au Parti socialiste, nuance également : « Cela suscite plutôt chez moi de la déception, de la résignation ou un sentiment de révolte plutôt que de la dépression. »
Pierre Bordaberry, docteur en psychologie, psychologue et psychothérapeute, explique :
« Les personnes de gauche sont généralement mieux informées sur les inégalités sociales, ce qui pourrait avoir un impact sur leur moral. »
Dan avoue :
« La justice sociale est au cœur de nos préoccupations, ce qui peut amener à être plus sensible aux malheurs des gens et du monde. Quand on milite pour l’égalité, on est probablement plus conscient des inégalités… »
Julien aussi :
« Selon moi, les gens de gauche ont un niveau d’empathie et une conscience des réalités du monde social plus élevés. »
Camille, 26 ans, militante dans un parti politique de gauche :
« J’ai parfois l’impression que rien ne va, que c’est peine perdue de se battre et que ce serait plus simple d’être très individualiste et d’en n’avoir rien à foutre du sort des autres ».
Lucas, 25 ans, encarté chez Les Républicains :
« Sur la question écologique, tout une partie de la gauche considère que c’est presque trop tard et je comprends que cela les déprime. Nous on croit qu’on peut changer les choses individuellement. On a souvent l’image des gens de droite qui veulent garder l’ordre établi mais c’est faux. Contrairement à la gauche, on veut la changer en partant de ce qui existe déjà parce qu’on considère que pour changer les choses, il faut une sorte de réalisme. »
De son côté, Dan continue d’espérer un monde gouverné par la gauche dans lequel les idées et programmes seraient appliqués concrètement, avec une réelle redistribution des richesses.
« Peut-être alors que si nous vivions dans ce monde-là, les gens de droite seraient plus enclins à la dépression que les gens de gauche ».
Au goulag, les “bourgeois” étaient-ils dépressif ? Je crois qu’ils n’avaient pas le temps d’y penser…
Sicéron
“l’homme de droite est un pessimiste heureux : il sait que l’homme est marqué par le péché originel” : c’est irréaliste, je connais bien des gens de droite qui ne savent rien du péché originel ou qui se sentent heureux.
Michel Janva
Ils ne savent rien du péché originel mais ils savent que l’homme ne naît pas bon comme le pense Rousseau et que là où il y a de l’homme il y a de l’hommerie…
Sicéron
et je connais aussi des gens de droite dépressifs…
Michel Janva
Des gens de gauche qui s’ignorent ?
Denys Perrin
Si seulement les gens de droite se sentaient ‘marqués par le péché originel’ … quel magnifique gouvernement nous présenterait la droite.
Il n’est actuellement que 2% des Français qui se sentent concernés par le péché originel, ce sont les catholiques pratiquants, qui connaissent la réalité et l’efficacité des sacrements, et qui, surtout ne sont ni de droite no de gauche
aukepi
Je connais une personne qui clame à qui veut bien l’écouter qu’elle n’est ni de droite ni de gauche, et qui m’a l’air plus préoccupée par la dédiabolisation de ses chats que par le salit éternel…
colcombet
Il y a un oubli dans cette description c’est que les gens de gauche sont en général extrêmement généreux avec l’argent collectif et non avec le leur et en plus ils mènent souvent grand train (en général davantage que les gens de droite) aux frais de la cagnotte commune. Dernier exemple : le voyage dispendieux et inutile et même “nuisible pour la planète” de Madame Hidalgo. Mais on peut se rappeler la condamnation pour abus de biens sociaux d’un certain président médiatisé de SOS Racisme ou le grand train de vie sur les frais de l’institution de certains ministres de gauche. Sans parler de l’argent public donné à certains copains pour des missions fumeuses ou le soutien de certaines associations inutiles qui emploient des gens de gauche et Cahuzac n’était-il pas de gauche…