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France : Société / Science

Lien entre la contraception hormonale et risque de suicide

Lu sur Gènéthique :

S"Une équipe de chercheurs danois étudie les effets secondaires psychologiques de la contraception hormonale. Après avoir montré l’année dernière le risque accru de dépression qu’entrainent ces produits, ils viennent de démontrer que les femmes sous contraceptifs hormonaux (pilules, patch, stérilet, anneau vaginal) ont trois fois plus de risque de suicide que celles qui n’en ont jamais pris.

Leurs résultats, publiés dans l’American Journal of Psychiatry, s’appuient sur une étude mentionnant le suivi de toutes les femmes danoises (ordonnances, décès, cause des décès) au-delà de 15 ans entre 1996 et 2013, et comparant celles sous contraceptifs hormonal et celles sans.

Parmi les femmes qui utilisaient des contraceptifs hormonaux couramment ou depuis peu, le risque de tentative de suicide était presque le double de celui des femmes qui n'avaient jamais utilisé de contraceptifs. Le risque était triple pour le suicide. Le patch était lié au risque le plus élevé de tentatives de suicide, suivi par le stérilet, l'anneau vaginal et ensuite les pilules. Le risque était maximal dans les deux premiers mois suivant la première prise de contraceptif hormonal. Toutefois même après un an, le risque demeure plus élevé : au moins deux fois supérieur après un an et 30% de plus après sept ans. Les résultats sont restés stables, même après avoir adapté d’autres facteurs pouvant influer sur le risque de suicide.

Si les chercheurs reconnaissent que le risque absolu de suicide demeure faible et ne découragera sans doute pas l’utilisation de contraceptifs hormonaux, ils estiment que leurs résultats devraient inciter les médecins à plus de prudence dans leurs prescriptions."

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5 commentaires

  1. Je peux témoigner : j’ai pris la pilule pendant 3 ans dans ma jeunesse. C’était de septembre 1971 à 1974. J’ai fais confiance à un médecin… en ce temps là, nous n’étions pas très informées, c’est le moins que l’on puisse dire! C’était des petites pilules bleues (stédiril), si je me souviens bien!
    Je me sentais très mal mais je ne faisais pas le lien… pourquoi l’aurais-je fait?! Je n’avais pas les compétences médicales.
    Et j’avais encore le respect des statuts sociaux et formations.
    Nous ne savions rien du tout en tant que femme “normale” si je puis résumer ainsi… et non pas en tant que furies des groupes féministes, si vous voyez ce que je veux dire!
    Bref, quand je suis arrivée dans le cabinet d’une gynécologue en 1974, elle était affolée et m’a dit que j’étais au bord de l’embolie. J’ai arrêté de suite cette mortelle pilule, bien sûr!
    Dire que cette méthode horrible pour la santé peut provoquer des causes secondaires et en particulier des tentations de suicides et de graves dépressions, ne m’étonne en rien.
    De toutes façons, ce sont les laboratoires pharmaceutiques et tous leurs serviteurs qui en sont les grands bénéficiaires et sûrement pas les femmes qui doivent avant tout apprendre à se connaître et à se respecter dans leur totalité… Si les hommes ne savent pas encore le faire, c’est à elles de les éduquer et de leur apprendre, avant qu’il y ait une véritable éducation complète intégrée ; que nous ne sommes pas des objets et que nous ne voulons plus être chosifiées.
    C’est aussi pour eux une question de dignité. Ils doivent apprendre aussi à se maitriser et c’est aussi aux hommes qui les ont précédé à leur dire tout çà.
    De même, quelle joie peut-il y avoir que de partager son temps et sa vie avec un sous-être stupide, une poupée gonflable ou une Barbie, etc.
    Se connaître c’est aussi connaître son corps parce que nous sommes une entité et un tout précieux pour le Bon Dieu.
    Il y a beaucoup à faire dans le domaine de l’éducation… je trouve que c’est stimulant, pas vous?!
    J’ai toujours voulu travailler dans le domaine de l’éducation mais je n’ai pas eu cette occasion car les “gauchos” me voyaient venir, si vous voyez ce que je veux dire par là! Pour eux, j’étais l’archétype de la réactionnaire et m’ont-ils dit : “On n’a jamais vu quelqu’un comme toi!” Seulement, c’est moi en vérité qui les observais et essayais de comprendre la situation, à l’Université de Vincennes.
    C’était un vrai vivier d’observations tous azimuts… J’ai quand même réussi à faire quelques études en dépit des AG et autres stupidités permanentes. J’ai cette faculté.
    Bref, comme dans tous les domaines de la vie sur la Terre, il faut l’expérience et la connaissance pour intégrer en conscience ce qui nous est donné de vivre.
    C’est ce que j’appelle tout bonnement : l’intelligence de la vie.
    Loué soit le Bon Dieu!

  2. N’est-ce pas lié aussi au zapping sexuel,à une instabilité affective, à un morcellement de l’être ( je distingue mes sentiments, mon intelligence, mon corps, mon coeur et mon âme) et à une déconsidération de soi-même, si je suis consommable, “bonne” sexuellement, dès que je me “protège”, du coup ne suis-je pas chosifiée, déshumanisée ?
    Tout cela conduit forcément à la dépression et au risque suicidaire…
    Finalement l’axe du plaisir comme premier et seul objectif ( et encore faut-il qu’il soit assuré)ne comblerait donc pas ?
    Au delà aussi de toute modification hormonale dans un bricolage dont on ne mesure certes pas tous les effets… (Poids, baisse de libido….)

  3. C’était déjà une cause partielle du suicide collectif…

  4. Difficile à dire s’il y a un rapport de cause à effet entre l’un et l’autre ou plutôt une cause commune.
    La population hors-pilule n’est-elle pas tout simplement (pour en arriver à un choix aussi à contre-courant) plus éduquée, plus stable, avec plus de “tête sur les épaules”, un couple plus stable, etc, etc : donc moins sujette au suicide ?

  5. Il y a plusieurs années, comme je m’étonnais auprès d’un ami médecin que je voyais de plus en plus de femmes presque chauves il m’a répondu :
    “On ne devrait jamais prescrire la pilule sans apport complémentaire de Vit B. Ça les mange”.
    Les carences en Vit B, c’est très mauvais pour les neurones et les nerfs… Bref, ça fait disjoncter le cerveau. CQFD.

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