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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie et suicide assisté : le chemin vers l’horreur…

Généthique.org nous apprend que :

"Dans l’Oregon, la Caisse d’assurance maladie refuserait à des patients de leur rembourser leur chimiothérapie si leur chance de survie pour les cinq années à venir est de moins de 5%. Le suicide assistée étant légal dans cet état, le service santé de l’Oregon aurait envoyé une lettre à plusieurs patients, leur indiquant qu’il ne financerait pas leur chimiothérapie mais leur proposant l’aide d’un médecin spécialisé dans le suicide assisté."

Que ceux qui croient encore que les militants pro-euthahasie agissent par compassion et dans l’intérêt de la dignité humaine n’oublient pas cette information qui dépasse l’entendement et réfléchissent aux abus que la légalisation de l’euthanasie pourrait engendrer…

Philippe Carhon

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10 commentaires

  1. L’occasion de rappeler ici les récents propos de Pierre Le Coz, vice président du comité consultatif national d’éthique (sic!)bien de chez nous: “Il vaut mieux correctement prendre en charge un père de 40 ans qui est rentable pour la société, qu’une personne de 80 ans qui n’a plus toute sa tête. C’est évidemment un constat tragique, mais nous n’avons pas le choix”

  2. Qui décide du pourcentage de survie dans les cinq ans ?
    D’après des statistiques ? de quelles dates ?
    Une Mme Soleil Noir ?
    La personne chargée du budget de la Caisse ?
    Et ceci n’est rien encore car il s’agit de malades. Mais lorsque le génie (?) génétique dira que des personnes en bonne santé sont ttoutefois susceptibles de contracter le cancer et par conséquent, pourquoi les laisser vivre plus longtemps puisque de toute façon …
    Quand les décideurs tombent eux-mêmes malades, continuent-ils de tenir le même raisonnement ?

  3. Cela n’a rien de nouveau. Déjà  il y a de nombreuses années, les chirurgiens US refusaient de déboucher les artères de ceux qui continuaient à  fumer. Croyez vous que la chimio “compassionnelle” soit une bonne solution ? Le coût de la médecine devient tellement faramineux que des choix sont nécessaires. A force de proclamer les droits de chacun à  tout, viendra le moment où personne n’aura plus droit à rien. Mélanger “euthanasie” et mort paisible d’un cancéreux en fin de parcours me parait malhonnête et improductif. Il est un temps pour chaque chose…
    (1- Vous parlez de coût de la médecine. Nous parlons de valeur de la Vie humaine.
    2 – Jusqu’à preuve du contraire, la chimiothérapie n’est pas la fin de parcours d’un cancéreux mais le début du parcours des soins…
    Vos propos montrent que mon commentaire final est tout à fait pertinent !
    Philippe Carhon)

  4. On a donné 3 mois a vivre pour mon grand père atteint d’un cancer généralisé et de métastases osseuses et il a vécu encore 2 ans et demi…
    Durant tout ce temps il a vécu chez moi, je ne l’avais jamais beaucoup vu, j ai apprécié ces deux ans et demi.
    Je pense qu’on doit faire cela au cas par cas avec l’avis des patients et de la famille.
    Ce que fait l’Oregon est dans une logique purement capitaliste, ils n ont qu’à pas investir la moitié de leur budget (les Etats -Unis) dans l armement..

  5. Il y a près de 15 ans que j’avais prévu (dans un rapport de prospective auprès d’une délégation ministérielle que nous nous dirigeons tout droit vers des alternatives imposées par l’État (démagogue et ruiné), et qui seront moralement dramatiques. Par exemple du type: ” soit: vous vous ruinez pour prolonger de quelques mois votre “vieux” ou de quelques années votre “handicapé”, soit vous acceptez l’euthanasie, c’est gratuit !
    Veillons et prions…

  6. Faut-il à ce sujet rappeler les propos de Monsieur Attali ; en gros, si mes souvenirs sont bons, après 60/65 ans, on “coûte” et on ne “rapporte” plus à la société ; sauf, bien entendu, si l’on appartient à une caste bien spéciale!

  7. Heureux d’apprendre qu’il existe des chimiothérapies “compassionnelles”! Il en existe même “d’euthanasiantes” … mais bon, il en existe quand même qui sont thérapeutiques. Tout ce galimatias pour dire que les choses en la matière ne sont pas simples, surtout en raison du fait que nos sociétés ne savent plus regarder la mort et préfèrent hypocritement en déléguer la gestion aux “soignants”.
    Pour ce qui est du coût des soins, poser la question de leur incontournabilité montre combien la marchandisation a tout envahi, même le sacré. Comme souligné par un intervenant, l’espérance de vie n’est QUE statistique, et dire à un malade qu’il n’a plus que 3 mois à vivre est une présomptueuse ignominie. La gestion de la fin de vie relève du cas par cas, dans le secret douloureux des familles assistés souvent par d’obscurs soignants bouleversés par les difficultés de cette “gestion”.

  8. “obcurs soignants” mais qui sont en première ligne ( ou l’ont été comme c’est mon cas)et doivent, eux, prendre des décisions, face à des Caisses de SS qui ne sont pas des bureaux de bienfaisance, faire des choix pour permettre à des “faucons Yaquas” de pleurnicher sur la “valeur de la vie humaine” et la monstruosité du capitalisme dans le “gestion” des soins. Dans un pays qui a 2.300 milliards d’euros de dettes en comptant la capitalisation des pensions des fonctionnaires, qui ne produit plus comme en témoigne le déficit exponentiel du commerce extérieur, croire qu’on va pouvoir continuer à tout va, non seulement les chimios au stade terminal “pour donner bonne conscience à la famille”, mais les rééducations des enfants de plus en plus nombreux à problèmes, dyslexiques,dysorthographiques, hyper ceci, hypo cela, l’orthodontie qui devient quasi systématique, les grossesses qui, curieusement, deviennent toutes à risque, la kyné pour garder une forme olympique jusqu’à 100 ans, les FIV au dela de 60 ans ( pourquoi pas ? Elles y ont “droit” et il faut bien “vaincre la ménopause” !),les Alzeihmer,les traitements des dégénérescnces maculaires rétiniennes, les implantations d’électrodes dans le cerveau des parkinsoniens, et j’en passe, est totalement irréaliste. Et brandir l’épouvantail Attali ne résoud rien. “Le secret douloureux des familles” se termine tout de même dans la plupart des cas par l’envoi de feuilles à la Sécurité Sociale et le remboursement à 100% dans la majorité des cas, même s’il est de bon ton de parler de “médecine à 2 vitesses” avec la main sur le coeur en période électorale.

  9. Oseront-ils dérembourser la trithérapie à ceux qui ont contracté le sida à la suite de pratiques dites à risque, c’est-à-dire sans prendre toutes les précautions que le ministère de la propagande nous impose sans arrêt ?

  10. Philippe Carhon, gare aux raccourcis!!
    Qu’une caisse de l’Orégon se comporte de manière aussi lamentable ne doit pas nous empêhcer d’anlyser, nous les croyants, nous qui respectons la vie, sereinement les situations : pourquoi l’euthanasie, rapport euthanasie – suicide, lien à la vie, …
    Ayant souffert de la disparition d’un très proche malade, par suicide, je prie pour le débat ne soit pas réduit à ce type de raccourcis. Ce sujet mérite beaucoup de réflexion. Ne pas condamner serait un acte de foi qui sauverait des vies. Paradoxe? Non!
    (Le titre de mon post ne fait pas le rapprochement entre euthanasie et suicide mais entre euthanasie et suicide assisté !
    Or, actuellement force est de constater que les militants pro-euthanasie et pro-suicide assisté sont souvent les mêmes et que leurs arguments sont similaires.
    Enfin, même si le débat sur la fin de vie est complexe, il y a qu’on le veuille ou non une analogie entre l’euthanasie et le suicide assisté.
    Le suicide assisté comme l’euthanasie sont condamnables comme actes et les personnes qui y contribuent commettent un acte mauvais. Le problème des personnes qui se suicident est un autre problème auquel l’Eglise répond au cas par cas.
    Philippe Carhon)

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