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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie : l’avant-projet de loi invente l’aide à mourir et le «secourisme à l’envers» pour «hâter le décès»

Euthanasie : l’avant-projet de loi invente l’aide à mourir et le «secourisme à l’envers» pour «hâter le décès»

Le Figaro a consulté l’ébauche du projet de loi sur l’euthanasie. Le projet de «nouveau modèle français de la fin de vie» transmis à Emmanuel Macron est en attente des derniers arbitrages, vers février.

Cet avant-projet de loi sur la fin de vie ne prend pas en compte les limites évoquées par nombre de soignants. Ce document comprend 21 articles en trois parties : les soins d’accompagnement, les droits des patients et l’aide à mourir.

Cette aide à mourir, le nouveau nom de l’euthanasie pour faire passer la pilule de mort, serait inscrite dans l’article L 110-5 du Code de la Santé qui prévoit aujourd’hui déjà un «droit d’avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance». L’article remanié pourrait ainsi créer un continuum entre le soin et la mort provoquée.

Cette aide à mourir consiste «en l’administration d’une substance létale», «par principe» effectuée «par la personne elle-même». Mais « un médecin, un infirmier» pourraient intervenir lorsque le malade «n’est pas en mesure physiquement d’y procéder»… L’avant-projet suggère aussi que ce rôle puisse être endossé par un proche. Le document ne précise à aucun moment les conditions pour lesquelles une personne serait considérée comme incapable de s’administrer elle-même le produit létal. Le sujet est pourtant hautement polémique. Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) et le collectif de treize organisations représentant 800.000 soignants ont fait de la participation des médecins à l’euthanasie une ligne rouge à ne pas franchir.

Le médecin serait chargé de réaliser une évaluation médicale des demandes de «mort choisie» et de vérifier que le patient correspond aux critères d’accès. Avant de donner son feu vert, le médecin sollicité devrait recueillir l’avis d’un médecin qui ne connaît pas le patient et d’un spécialiste de la pathologie. Des psychologues, infirmiers ou aides-soignants qui connaissent le patient pourraient aussi être sondés. Mais ces avis «ne s’imposent pas au médecin».

Le document évoque un tout nouveau concept, celui du «secourisme à l’envers» pour pouvoir «hâter le décès en limitant les souffrances». Une inversion de la mission de soin.

L’article 20 suggère que les frais de «l’aide à mourir» soient pris en charge par l’assurance maladie.

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5 commentaires

  1. AMEN , le film de Costa-Gavras est tellement d’actualité !!!!! Quelle horreur !!!!

  2. la République aime la Mort.

  3. Avortement et euthanasie, les deux mamelles du nihilisme, du progressisme et du transhumanisme. L’eugénisme est encore en gestation.
    Adolf doit ricaner là où il est en voyant les métastases générées par le nazisme continuer à se propager dans les tissus de nos sociétés déchristianisées.

  4. et badinter ne dit rien?

  5. L’aide à mourir ! ! ! Cela s’apparente bien plutôt à une légalisation du crime ! ! ! Pauvre France …. Entre cette ” merveilleuse aide-à-mourir “, et les avortements-en veux-tu-en-voilà…” , l’avenir de notre pays est superbement tracé !… Et comme le dit si justement Collapsus dans son commentaire ci-dessus , tout cela pue le produit naturel des théories ignobles du nazisme ……….

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