Le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Camillo Ruini, est intervenu lundi sur ce sujet, en ouvrant les travaux du Conseil permanent de instance, d’autant plus que le Parlement italien examine une loi instituant une ouverture à l’euthanasie. Le cardinal Ruini a souligné qu’
"il est légitime de refuser l’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire des procédures médicales extraordinaires qui se révèlent trop onéreuses ou dangerueses pour le patient et disproportionnées quant au résultat obtenus, [mais que ce refus ne peut aller] jusqu’à légitimer des formes plus ou moins masquées d’euthanasie".
Il a explicitement condamné "l’arrêt de soins qui prive le patient du nécessaire soutien vital que sont l’alimentation et l’hydratation". Il a ajouté que la volonté exprimée par le patient ou par ses proches ne pouvait aller jusqu’à demander de quitter la vie au malade.