La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau examinait aujourd'hui l'appel déposé par le parquet de Bayonne sur la remise en liberté, à l'issue de la mise en examen, de Nicolas Bonnemaison, l'urgentiste soupçonné d'euthanasie. Mis en examen pour empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables, ce praticien est soupçonné d'avoir abrégé la vie d'au moins 4 patients entre avril et août 2011.
Le parquet a cependant délivré un réquisitoire supplétif portant sur trois nouveaux cas qui remonteraient au 12 juin et 4 et 7 juillet. La chambre de l'instruction a annoncé qu'elle rendra sa décision concernant l'appel du parquet le 13 septembre. L'avocat général de la cour d'appel a requis la mise en détention du médecin, arguant d'un "trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public".
senex
Trouble à l’ordre public effectivement,car si n’importe qui décide que vous n’êtes pas heureux ou pas digne de vivre et qu’il faut vous tuer,on est dans le chaos…dans l’arbitraire infernal.L’euthanasie passera vite de l’état de droit à l’état de devoir compassionnel.C’est le suicide social…Nous ne pouvons pas être complices par le silence…Merci d’en parler souvent.Demain, il sera impossible d’avoir un médecin catholique…