Essayons de raisonner comme les détraqués du sens commun qui disent que la situation des femmes ne voulant pas de relations sexuelles avec des hommes sont, face à la fécondation, en situation d’inégalité alors que (pour une fois)toutes les juridictions françaises s’accordent à dire qu’il n’y a pas de rupture d’égalité par rapport aux couples (« un homme, une femme », dans les dictionnaires d’avant normalisation genrée) puisque les situations dans ce contexte sont complètement différentes.
Donc, postulat 1: la PMA sans père est un droit puisque qu’elle existe pour les couples. Or, pour les couples, elle est remboursée par la sécurité sociale. La PMA sans père doit donc également être remboursée par la sécurité sociale. Ce que le projet du gouvernement prévoit de faire.
Postulat 2 : les femmes seules ou les duos de femmes ayant dorénavant accès à la PMA sans père remboursée par la sécurité sociale, il y a une rupture d’égalité évidente avec les hommes seuls et les duos d’hommes. Ceux-ci doivent donc avoir accès à la GPA. Et, toujours par souci d’égalité, la GPA devra donc être remboursée par la sécurité sociale.
Et voilà pourquoi, dans un temps pas si éloigné, un Marc-Olivier Fogiel pourrait se voir rembourser les 50 000 $ déboursés pour l’acquisition d’un enfant, et peut-être également les transports aux Etats-Unis (ou pour d’autres en Inde) pour visites sanitaires, voire les frais d’hébergement ; et à multiplier par le nombre d’enfants désirés…
Et voilà pourquoi la PMA sans père est un vrai business ; et la GPA un autre business peut-être encore plus juteux. Et pourquoi l’Etat français, qui brille on le sait par ses excédents budgétaires, des comptes sociaux et de son compte des transactions courantes, va encore tirer des traites supplémentaires sur les générations futures (y compris donc des enfants qui auront été, par décision de l’Etat, privés soit de père, soit de mère et qui devront en plus payer pour ça).
Ceci étant, reconnaissons-le, ce point est quand même marginal comparé à l’état de désagrégation anthropologique des progressistes qui nous gouvernent.
Gael B
Et ce n’est pas tout, il y a un postulat 3: Puisque les couples d’hommes ont accès à la GPA, et que ces couples peuvent donc mener leur carrière sans aucun problème de grossesse, alors les couples hétérosexuels eux aussi, par souci d’égalité, devraient avoir accès à la GPA afin que chacun puisse poursuivre son ascension professionnelle sans interruption. Et là, c’est le marché du siècle, pensez-donc! on ne parle plus d’une minorité seulement mais de tous les couples de catégories socio-professionnelle confortable.
chm
La PMA pour les hétéros, c’est dans la cadre d’un traitement médical lié à l’infécondité de l’homme ou de la femme. Il ne s’agit nullement d’une PMA de convenance. Si des femmes refuse un acte sexuel avec un homme, alors il s’agit de … “masculinophobie” ! ou “paternophobie” ! au choix…. En fait, elle font de la discrimination sexuelle !