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Face aux Black blocs, “On était en mesure d’intervenir, on ne nous a pas autorisés à le faire”

Face aux Black blocs, “On était en mesure d’intervenir, on ne nous a pas autorisés à le faire”

Après l’éjection d’Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation de la Préfecture de Police, c’est le Préfet de Police de Paris qui saute. Edouard Philippe a annoncé que Didier Lallement sera nommé préfet de police de Paris mercredi à la place de Michel Delpuech. Les différents protagonistes de l’affaire Benalla sont donc hors-jeu. Mais on ne voit pas le rapport avec les antifas. Le ministre Christophe Castaner, surpris dans une boîte de nuit dans une attitude scandaleuse, n’a pas présenté sa démission.

De son côté, le secrétaire général du syndicat Unsa Police, Philippe Capon, dénonce “ceux qui n’ont pas donné les instructions” aux forces de l’ordre présentes sur les lieux.

On savait que la manifestation de samedi allait être dure, difficile. Je reprécise que les policiers et les forces de l’ordre perdent toute initiative, c’est-à-dire qu’elles n’agissent que sur ordre, elles n’interviennent que sur ordre. Donc quand on est en manifestation, quand devant nous à 50-100 mètres, des casseurs sont en train de tout casser, les policiers se disent “Pourquoi on n’intervient pas ?” Parce qu’ils n’ont pas les ordres d’intervenir, ça il faut que la population le sache. C’est un choix, on a laissé casser un certain nombre de choses, je pense qu’il y a des responsabilités. Il y a beaucoup de collègues qui m’ont appelé, qui m’ont dit ce n’est pas normal ce qui s’est passé. On était en mesure d’intervenir, on ne nous a pas autorisés à le faire. Je mets en cause ceux qui ont décidé que ça se passe comme ça et qui n’ont pas donné les instructions pour que ça se passe autrement. Dans l’organisation du dispositif, on a mis douze compagnies de CRS à sanctuariser l’Elysée, faut le faire, mais est-ce que ce sont aux CRS de sanctuariser l’Elysée alors que ce sont des spécialistes du maintien de l’ordre, de l’intervention ? Le ministre de l’Intérieur l’a encore redit lors d’une cérémonie CRS à Vélizy la semaine dernière, et les CRS, on ne les a pas utilisées comme on aurait dû les utiliser ce samedi. […]

Sur France Info, un universitaire en droit pénal a émis l’hypothèse que le gouvernement a laissé faire les Black blocks pour faire pression sur le Conseil constitutionnel, qui examine en ce moment la loi anti casseurs critiquée par l’ONU et le défenseur des droits…

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11 commentaires

  1. Ensuivant le lien: “Certains disent que le gouvernement a laissé faire les violences pour décrédibiliser le mouvement des “gilets jaunes”. Qu’en pensez-vous ?
    Je ne pense pas que le cynisme puisse être poussé jusqu’à cette situation, ce n’est pas possible qu’on puisse laisser faire ce qui s’est passé samedi. […] je pense qu’il y a un problème d’organisation”
    Naïf ou ne s’autorisant pas à dire tout haut ce qu’il pense probablement tout bas?

  2. Depuis le début des manifestations des Gilets Jaunes, le gouvernement affirme que ceux-ci sont les casseurs, même quand sur certaines photos et vidéos, on voit distinctement des gens totalement vêtus de noir, masqués et cagoulés, et sans gilet jaune, casser et attaquer les forces de l’ordre.
    Et si nos parlementaires, députés et sénateurs, se donnaient la peine de convoquer les commandants des escadrons de CRS ou de gendarmes, ils entendraient de leur bouche la réalité que le gouvernement connaît mais refuse de publier : ce serait reconnaître que depuis quatre mois, il ment aux Français.
    Un élément intéressant vient corroborer cette analyse : le chapeau de l’article “«Gilets jaunes»: comment les forces de l’ordre ont fait face au regain de violence à Paris” publié par le Figaro le 16/03/2019 à 19:42 et mis à jour le 17/03/2019 à 09:33 le dit très clairement :
    “Les 1500 casseurs présents dans la capitale se sont une nouvelle fois servis des «gilets jaunes» comme de «boucliers humains» pour piller les commerces, incendier des bâtiments et harceler des policiers et gendarmes pourtant prévenus et déployés en nombre.”
    Si même un “grand quotidien national” commence à faire le distinguo, c’est sans doute que les forces de l’ordre le savent depuis très longtemps.
    Curieusement, cette information n’a pas été démentie par qui que ce soit, mais plus personne n’aborde le sujet.
    De là à penser que c’est la publication de cette information qui a poussé le Président à revenir à Paris, à seule fin de gérer au mieux la “communication” pour que son mensonge ne soit pas mis à jour, il n’y a pas loin…
    De toute façon, il faut juger l’arbre à ses fruits : depuis des années, les partis politiques condamnent les violences lors des manifestations et produisent toujours plus de lois, mais quand il s’agit d’arrêter sur le fait les casseurs, les syndicats de policiers le disent régulièrement : “les unités sur place n’ont pas reçu d’ordre”.

  3. Mais que faisait sarko avec le karcher?
    Tous les présidents sans Roi servent à RIEN !!!

  4. Lors des manifs pour tous de 2013 (qui n’avaient d’ultra que leur pacifisme) les forces de l’ordre (de l’oppression?) n’ont pas hésité à gazer nos enfants , nos grands parents,nos épouses… Avaient-ils des ordres ? si oui , sont-ils si bêtes ou lâches pour n’ agir que sur ordre , et se retrouver comme des dindons ligotés face aux casseurs sous prétexte qu’ils n’ont pas d’ordre ? C’est consternant.

  5. Depuis les dégradations de l’Arc de Triomphe, je suis persuadé (et je l’ai écrit ici à de nombreuses reprises) que Casse-ta-mère, avec l’accord de JUPITER, a usé et abusé des “services” des black-blocks et des antifas pour discréditer (en toute impunité) les Gilets jaunes, en commettant les pires exactions.
    Quant aux protagonistes de l’affaire Benalla, l’épuration se poursuivra tant que JUPITER se sentira menacé d’une façon ou d’une autre.
    Casse-ta-mère va s’exhiber en boîte avec des jolies femmes ? Aucune importance aussi longtemps que ça n’éclabousse pas le sommet de l’Olympe.

  6. Virer le Préfet quand le Président est en goguette sur les pistes avec Mamie et Castaner en boite à dragouiller une jeunette, c’est un authentique acte de courage politique.
    A quand le comité de salut public ? Heureusement que les décrets des 1er août et 1er octobre 1793 n’ont pas été abrogés, on est partis pour ressortir la guillotine avec Aurore Berger, Rossignol et Shiappa comme tricoteuses au pied de l’échafaud…
    Un ramassis de branquignoles.

  7. Évidemment que cela est voulu !
    Les Black blocs sont les milices fascistes du gouvernement. POINT FINAL.
    Tous les dégâts SANS EXCEPTION doivent être réclamés à MACRON et de sa poche !

    Qui peut imaginer que le gouvernement va envoyer les forces de l’ordre contre ses propres milices ?
    Non seulement ils n’ont pas d’ordre mais bien souvent ils ont l’ordre de ne pas intervenir !

    Et toute cette presse veule et menteuse ces faux journaleux qui font semblant de ne pas savoir ce que l’on sait depuis 40 ans ! Du Figaro au Monde au Canard enchainé et tutti quanti, chaines de télévisions et de radios comprises, PAS UN SEUL JOURNALISTE ! Que des propagandistes et des manipulateurs d’opinions.
    A tous les niveaux, du rédacteur en chef jusqu’au simple lampiste, que de la racaille qui ne vaut pas mieux que les Black blocs !

  8. Il est clair qu’il y a des casseurs stipendiés par le gouvernement, car le désordre lui profite et lui évite d’avoir à résoudre les problèmes qui se pose à notre pays, comme celui de la dette colossale de l’État, entre autres…

  9. à chaque manifestation on a vu des jeunes cagoulés avec barre de fer, pavés, les crs les regardaient casser!
    les giletjaunes disaient avoir été fouillés et certains ont du montrer leurs papiers d’identité, photographiés par les crs

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