Les organisations internationales prennent conscience qu’une crise alimentaire se développe. Les politiques de quotas et le système de régulation internationale, sans parler de l’utilisation des cultures pour les biocarburants, montrent leurs limites. Les prix des céréales, du riz et du lait ne cessent d’augmenter. Certains pays parlent de revenir à une exploitation d’autosuffisance. Le catéchisme de l’Eglise catholique pointe l’une des causes de cette crise :
"Le développement des activités économiques et la croissance de la production sont destinés à subvenir aux besoins des êtres humains. La vie économique ne vise pas seulement à multiplier les biens produits et à augmenter le profit ou la puissance; elle est d’abord ordonnée au service des personnes, de l’homme tout entier et de toute la communauté humaine. Conduite selon ses méthodes propres, l’activité économique doit s’exercer dans les limites de l’ordre moral, suivant la justice sociale, afin de répondre au dessein de Dieu sur l’homme" [CEC n°2426]
Les émeutes de la faim sont causées en effet, selon Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, non par le supposé réchauffement climatique ou l’accroissement de la population, mais par :
"l’indifférence des maîtres du monde, pays riches ou grands émergents. […] Quand on lance, aux Etats-Unis, grâce à 6 milliards de subventions, une politique de biocarburant qui draine 138 millions de tonnes de maïs hors du marché alimentaire, on jette les bases d’un crime contre l’humanité pour sa propre soif de carburant… […] Et quand l’Union européenne décide de faire passer la part des biocarburants à 10 % en 2020, elle reporte le fardeau sur les petites paysanneries africaines… […] Les pays les plus pauvres paient leur quittance au FMI. Malgré les allégements de dette, 122 pays avaient une ardoise de 2 100 milliards de dollars de dettes cumulées en 2007. Les plans d’ajustement structurels du FMI imposent toujours des plantations d’exportation qui doivent servir à produire des devises et permettre aux pays du Sud de payer les intérêts de la dette aux banques du Nord. Ajoutez à cela les subventions agricoles à l’exportation qui laminent les marchés agricoles locaux, et vous arrivez à une situation explosive…."
Clément
Un bémol, si l’on permet, à ce discours d’un fonctionnaire international: la nécessité stratégique de l’indépendance énergétique est un devoir transcendant pour les dirigeants occidentaux.
Quant aux pays africains, au lieu de cultiver leurs sols ou d’accroître ou d’améliorer leur élevage depuis “les indépendances”, ils ont attendus les sacs de riz, et surtout chasser les agriculteurs blancs de leurs exploitations.
Il est aussi évident que la mise en jachère de bien des hectares de blé en Europe et particulièrement en France est une des causes de cette pénurie, auxquelles il faut ajouter tout de même l’accroissement de la population mondiale et africaine spécialement.
Aides toi, le ciel t’aideras. Il fallait sauver l’occident tant qu’il était encore temps, et se passer de pétrole quand nous en avions encore la maitrise: 1973.
Au lieu de cela nous avons laisser se développer le chancre écologique (iste) en pourfendant l’énergie nucléaire et en refusant toute alternative au pétrole. Que sont devenu la voiture électrique? La supra conductivité? etc, etc…
La famine est une menace terrible mais nous n’en sommes pas encore au spectacle biaffrais des années 70!
senex
Tout cela sent un peu la mise en condition pour faire accepter et accélérer le “gouvernement mondial”…. seul capable de trouver les solutions ?
Un expert, par contre, fait remarquer que ces disettes étaient dues à la disparition des exploitations de type familial qui savaient mieux gérer la ressource.En politique,comme en éducation,pour l’esprit et pour le corps,la famille est la base de tout.
xango
la planification, et la volonté de tout régenter par des discours basés sur le raisonnement,montrent leurs limites
la gouverfnance mondiale, initiée par la Société des Nations, puis l’ONU, le FMI, l’OMC, risquent d’être responsables, demain, de famines (c’est-à-dire de la mort d’êtres humains innocents) qui n’auront rien à envier aux autres ghrands planificateurs que furent Staline et Mao Tsé Tung
La disparition programmée des petits métiers, agriculteurs auto-suffisants (tués en France par la MSA), et autres artisans immémoriaux, dans tous les arts et techniques, aura finalement précédé la disparition de ceux plus nombreux encore qu’ils faisaient vivre
l’avenir nous dira si les bureaucrates, qui n’ont eu de cesse au contraire de se multiplier, pourront les remplacer
Pois Chiche
Quand subitement tout le monde en parle, dans tous les médias, on peut se poser la question si ce ne serait pas une manipulation pluttôt qu’une réalité.
trahoir
Nous semblons ne pas être sortis des problèmes : http://www.latribune.fr/info/Le-scenario-noir-de-la-crise-des–subprimes–~-ID7A8C690BB72A9498C12574110031739C
Si il y a un “complot” c’est bien de rassurer les français.