Lors d’un meeting à Londres [en mars 2016], Nicolas Sarkozy a dit
« Ce monsieur ne mérite pas tant d’intérêt que cela. Ce qui est assez effrayant c’est l’impact qu’il a. Je trouve terrifiant qu’il y ait 30% d’Américains qui peuvent se reconnaître là-dedans ». « Ça fait frémir. Ça me fait frémir aussi sur l’état d’une partie de l’Amérique profonde ».
Le président du parti Les Républicains avait dénoncé le « populisme » et la « vulgarité » du candidat républicain.
En septembre, également à Londres, François Fillon déclarait :
« Un homme politique n’a pas à prendre parti, surtout quand il est candidat, mais je peux dire que le débat politique aux Etats-Unis m’inquiète. On voit les signes d’une forme de radicalisation à laquelle on assiste aussi dans d’autres pays et qui est préoccupante. Incontestablement, je me sens plus proche des positions d’Hillary Clinton »
Le 17 octobre, Alain Juppé déclarait :
"Quand j'entends Monsieur Trump, quand je vois son ignorance de l'état du monde, quand je vois le jugement qu'il porte sur l'Europe et la France, j'appelle mes amis américains à bien réfléchir à ce qu'ils vont faire".
Pour Bruno Le Maire :
"Donald Trump est un homme dangereux, qui divise". "Je préfère voir Hillary Clinton gagner".
Pour Jean-François Copé, Donald Trump lui rappelle Le Pen.
De son côté, Jean-Frédéric Poisson avait fustigé la soumission présumée d'Hillary Clinton aux "superfinanciers de Wall Street" et "aux lobbies sionistes". Ajoutant :
"Du point de vue français et européen, ma préférence irait vers M. Trump qui n'entend pas s'occuper des affaires du monde entier mais s'occuper d'abord des Américains et moi, comme Français, ça me va très bien".