D'Olivier Duhamel dans Valeurs actuelles :
"Pour la première fois dans son histoire, le grand parti de la droite
française va laisser ses adhérents choisir son chef au terme d’une
compétition ouverte dont le résultat n’est pas écrit d’avance.
Cette élection offre à l’UMP une chance historique de franchir une
étape nouvelle, un pas en avant dans la démocratisation du parti le
confortant comme principal opposant à la gauche. Et pourtant, l’affaire
s’engage assez mal. […] Mais, pour l’instant, pas l’ombre d’un débat
sur le fond. Ni sur le bilan de 2002-2007, ni sur la campagne
présidentielle, sujets tabous. Plus grave, pas de confrontation sur la
stratégie vis-à-vis du Front national. Et, surtout, rien sur ce qui
distingue les uns des autres quant à leur projet pour la France. Cette
élection n’est pas une primaire : il ne s’agit pas de choisir le
candidat pour 2017. Et l’exemple du PS nous rappelle que le chef du
parti (Emmanuelli 1995, Aubry 2012) n’est pas nécessairement le
vainqueur de la primaire (Jospin 1995, Hollande 2012). Raison de plus
pour oser le débat d’idées. Aujourd’hui, la confrontation porte avant
tout sur l’organisation du scrutin, l’égalité des moyens, et autres
considérations de cuisine interne. Exactement ce qu’il faut éviter."
4 candidats ont néanmoins accepté de débattre sur France 2.
HV
Cette période d’élections interne est une occasion rare pour des partisans, à l’UMP, d’accords à droite de “sortir du bois” sans risquer de sanction interne – aucun des principaux protagonistes pouvant se permettre de faire de l’absolutisme sur le sujet.
Mais on sait bien que ces partisans ne se déclarent le plus souvent qu’au plus mauvais moment: entre les deux tours d’une élection mal engagée, histoire de dégager une impression de panique et d’opportunisme.
Daquin
panier de crabes
font mine de s’arquer sur les “valeurs”, si, sans rire!
zut
debat de fond de poubelle!!!! ils sont plus à gauche les uns que les autres