En 2009, des travaux rue des Jacobins au Mans mettaient au jour les ossements de 154 cadavres. Ce n’étaient qu’une infime partie des quelques 2500 hommes, femmes et enfants vendéens, engagés dans la funeste virée de Galerne, massacrés dans les rues du Mans. Le 8 décembre, 230 ans presque jour pour jour après le massacre, une journée d’étude s’est tenue au Mans, réunissant les meilleurs spécialistes des guerres de Vendée. Une journée durant laquelle le maire du Mans Stéphane le Foll a annoncé que ces restes humains pourraient être inhumés là où ils ont été découverts. Une décision « la plus adaptée » selon l’historien Alain Gérard mais aussi « historique » tant le sujet était délicat durant la mandature de l’ancien maire Jean-Claude Boulard.
Alain Gérard a été interrogé sur RCF :
France Fougère
L’ancien maire Jean-Claude Boulard était franc-maçon.