Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, il est encore possible d’écrire aux sénateurs (qui débattent aujourd’hui en séance publique de la constitutionnalisation de l’avortement). C’est d’autant plus important que l’on ignore encore comment va pencher la majorité sénatoriale (dont nombre de ténors s’inquiètent à juste titre des dangers pour la clause des conscience des soignants). Vous pouvez, pour cela, utiliser les éléments mis en ligne par nos amis de la Fondation Lejeune. Comme ceux le disent:
CONSTITUTIONNALISER L’AVORTEMENT:
– UNE MESURE INUTILE
Inscrire l’IVG dans la Constitution est hors sujet parce que la Constitution n’est pas un catalogue de libertés individuelles. Elle est la Loi fondamentale qui fixe les normes institutionnelles organisant la société française : souveraineté du peuple, séparation des pouvoirs, rôle du président de la République….
– QUI MODIFIE DES ÉQUILIBRES IMPORTANTS
La constitutionalisation de l’IVG crée une hiérarchie entre des principes : la liberté de la femme d’avorter serait, de fait, érigée en un principe supérieur car inscrit dans le texte de la Constitution de 1958 tandis que la liberté de conscience des soignants et le respect de l’être humain en gestation, ne le sont pas. Ces derniers s’en trouveront fragilisés.
Armel
Il est utile d’écrire sur le compte facebook des sénateurs (et des élus en général). Car ce sont des pages très visitées par les électeurs : outre le fait de toucher le sénateur, çà touche aussi son électorat.
Attention toutefois à ne pas répondre aux provocations qui peuvent s’ensuivre très vite. En répondant à ces provocations, on risque de discréditer notre démarche par des mots spontanés et inappropriés.