Extrait d'un article du père Bloulad, pour Dreuz.info :
"C’est mathématique, comme deux et deux font quatre. Il est étrange de voir qu’une Europe toute pétrie de culture et de rationalité se trouver tout à coup désemparée face au raz-de-marée de réfugiés qui déferle sur son territoire. C’était pourtant prévisible, aussi logique que le principe des vases communicants. On pense toujours que le danger est fictif, éloigné et qu’un pareil scénario est impensable. Mais voilà qu’on est tout à coup rattrapé par la réalité, qui vous frappe de plein fouet.
Que diable êtes-vous venus faire dans notre Moyen-Orient, demandent ces réfugiés ? Quelle mouche vous a piquée ? – L’appât du gain et de territoires à conquérir ? L’odeur du pétrole et du gaz naturel ? Vous pensiez qu’il suffisait de renverser un ou deux dictateurs pour que ces pays tombent dans votre escarcelle. Mais les choses sont bien plus compliquées.
Cessez donc de lorgner vers nos pays pour convoiter leurs richesses. Cessez d’intervenir dans nos affaires et de faire main basse sur nos ressources. Un journaliste occidental demandait un jour à Bachar el-Assad : « Que pouvons-nous faire pour vous aider ? » Sa réponse fut : « Fichez nous la paix, rentrez chez vous et laissez-nous régler nos problèmes entre nous. »
Ces masses qui déferlent aujourd’hui sur votre continent étaient très bien chez elles. Elles vivaient relativement heureuses dans leur maison, leur village, leur ville… avec un confort relatif et une sécurité garantie par des régimes musclés. Appelez-les des dictatures si vous voulez. Mais vos régimes « démocratiques » sont-ils pour autant meilleurs ?
Pour renverser ces dictatures vous avez formé et financé des hordes de barbares. Pour les motiver, vous avez encouragé les idéologies les plus rétrogrades en habillant cette mascarade de grands mots : liberté, démocratie, droits de l’homme… L’hypocrisie et la duplicité ont rarement atteint un tel degré d’effronterie.
Cependant, par un retour de flamme et un effet boomerang, le chaos que vous avez créé chez nous se retourne aujourd’hui contre vous. Tôt ou tard, la justice finit par l’emporter. On parlait autrefois de « justice immanente ». Eh bien oui, il faut y croire : justice sera, justice se fera. Jésus nous a prévenu : « Celui qui use du glaive périra par le glaive ». Cela peut prendre du temps, mais ça finit un jour par arriver. […]
Il faut que ces millions de déracinés se trouvent heureux chez eux, car ils ne le seront pas ailleurs, malgré tous les avantages matériels qu’ils pourraient y trouver. Cet occident qui miroite à leurs yeux n’est finalement qu’un mirage. Transplantés dans une autre culture et une autre mentalité, les réfugiés se trouvent perdus et malheureux. On ne sort pas impunément un poisson de son eau. […]"