De Bernard Antony :
Voilà que bat son plein à nouveau la campagne contre la chasse en général et contre la chasse à courre en particulier, et de même, contre la corrida. Cela heurte la sensibilité d’un certain nombre de nos contemporains, s’indignant de ce que l’être humain puisse causer de la souffrance aux animaux. Dans la même logique, ne faudrait-il pas alors agir pour que les fauves ne coursent plus les gazelles avant de les déchirer à pleines dents ? La nature est hélas cruelle et la réformer pour y faire régner une perpétuelle douceur relationnelle entre les créatures ne relèverait-il pas d’une gentille folie ? Et que diraient alors les défenseurs des tigres et des lions, et des léopards, qui ne se résigneront pas à manger de l’herbe ? Et ceux des crocodiles ?
Trêve ici de plaisanterie.
Car sans avoir quelque complaisance que ce soit pour les souffrances infligées à des animaux et dont certaines pourraient sans doute être évitées, comment ne pas d’abord éprouver de l’horreur pour les souffrances souvent atroces que les hommes infligent aux hommes ? Et en premier, pour les mises à mort des êtres humains appelés à se développer neuf mois durant le sein de leurs mères ?
Or ne voilà t-il pas que successivement l’Assemblée nationale a voté deux lois autorisant l’élimination de ces êtres ce que devra confirmer ou infirmer le Sénat:
- La première, permettant de mettre fin à la vie de l’enfant à naître jusqu’avant l’accouchement, après détection « d’anomalies ». L’avortement se muant ainsi en infanticide républicainement autorisé….
- La seconde, votée ce 8 octobre, faisant passer la durée « légale » pour l’interruption volontaire de vie de 12 à 14 semaines. A ce stade là, l’enfant, déjà largement en voie de formation est un être sensible et souffrant. Dans l’avortement, il est atrocement déchiqueté. Beau progrès humain en vérité, mesdames et messieurs les néos-écologistes! Confierai-je qu’on se prend quelquefois à regretter que vos mères n’aient pas eu d’aussi bons principes que vous…
Sur C News, ce 8 octobre, le présentateur Pascal Praud commente le passage des 12 aux 14 semaines abortivement légalisées comme allant dans une évolution vers de « plus en plus de droits pour les femmes » (sic !). C’est vrai: de plus en plus de droits à commettre la suppression de vie des enfants ainsi privés, sans défense, du droit de naître.
Dans cette émission, on mesure pleinement les limites actuelles du droit d’expression sur l’avortement. Si un des participants allait jusqu’à avouer qu’il est contre l’avortement, alors il serait lui-même, tout de suite avorté de l’univers médiatique. Ainsi, l’excellent Eric Zemmour prend-il plusieurs fois bien soin de rappeler qu’il n’est pas contre le droit à l’avortement. Si tel était le cas, ce serait sa fin médiatique. Alors, tout de même, il se risque à rappeler qu’au moment du vote de la loi Veil, il avait trouvé qu’il y avait des personnes également respectables dans les partisans et adversaires de la loi.
Je l’ai déjà plusieurs fois exprimé, il y a quelque chose d’extraordinaire dans l’absolue intouchabilité idolâtrique du tabou de l’avortement. Seul, maintenant, arrive à l’égaler celui du « droit du blasphème » pour la première fois proclamé en France par un chef de l’Etat.
Les deux premiers commandements d’une charte républicaine des valeurs pourraient être désormais les suivants :
- Toujours et partout, tu respecteras et défendras le doit à l’avortement.
- Toujours et partout, tu respecteras et défendras le droit du blasphème.
Ainsi va la République !
La chasse aux policiers n’est jamais fermée
On ne sait à l’heure où j’écris si les deux policiers d’Herblay sur Seine victimes d’une féroce tentative d’assassinat survivront à leurs blessures par lynchage et par balles. Il n’est guère désormais de semaine qui passe sans apporter les nouvelles d’actes criminels perpétrés contre des policiers. Certains abominables. N’est-il point enfin temps de reposer la question générale du châtiment des crimes les plus atroces ? La question du rétablissement de la peine de mort, au sommet de l’édifice judiciaire, fut-ce pour n’être que très rarement prononcée et peut-être plus rarement exécutée, doit-elle demeurer aussi un tabou ? Rappelons que la peine de mort, par avortement a été infligée l’an passé à 233 000 enfants qui auraient pu naître.
Meltoisan
On trouve à Paris il y a moins d’un siècle, en 1929, dans les actes de décès, au cimetière de Pantin, des enfants « nouveau nés » mais aussi d’autres avec la mention « FŒTUS » qui étaient également inhumés !
Enfant mort-né ou enfant mort juste après la naissance, ils étaient reconnus et la peine des parents prise en compte. Malgré une rudesse apparente, il y avait beaucoup plus d’humanité à cette époque vis-à-vis des tout petits que dans le monde froid de la dictature d’aujourd’hui.
C’est sûr, on régresse en humanité ! La nouvelle devise de la France sera bientôt : « Liberté – Liberté – Liberté » … mais pas pour tous. Les « sans-dents » et « ceux qui ne sont rien » devront s’accrocher ; les « premiers de cordée » seront libres de couper la corde à tout moment.
DUPORT
L’avortement n’est pas une peine de mort !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les bébés sont innocents !
C’est un assassinat
DUPORT
“il y a quelque chose d’extraordinaire dans l’absolue intouchabilité idolâtrique du tabou de l’avortement” (sic)
Extraordinaire non, surnaturel oui.
C’est de l’avortement que Satan tire son pouvoir.
Jean Marie Toulet
Elle était en avance sur son temps la vielle folle dans « Tintin en Amérique » p 41 :
« … C’est inadmissible !… Je viens d’apercevoir un puma qui attaquait un daim. Je suis membre de la Société Protectrice des Animaux, Monsieur le garde, et j’exige qu’on fasse immédiatement cesser ce scandale ! »
Le gag burlesque devient la réalité…
philippe paternot
drole de société “progressiste” où les gaulois réfractaires s’abstiennent d’aller voter et donc laissent des bobos aux manettes
balaninu20
Coeur Sacré de Jésus ayez pitié de nous !
Honte ! horreur ! douleur !
Jésus a reçu un nouveau coup en pleine Face sa Mère essuie ses saintes larmes et son Divin Sang
SAFFROY
L’image du jour: un fœtus de 14 semaines promis à la mort
8 Oct 2020
Elle en dit beaucoup plus que de monstrueux et longs discours de nature idéo(il)logique sur “le droit des femmes à disposer de leur corps” en niant tout droit à l’existence de l’enfant conçu.
Une loi a été votée à l’Assemblée nationale, pour rallonger de deux semaines le délai légal pour recourir à une IV… non, appelons les choses par leur nom, à un avortement…
Notons que, sur un total de 577 députés seulement 178 ont pris part au vote (quel courage !) et 102 ont approuvé le meurtre à 14 semaines !
Il faut savoir, et DIRE à ceux qui refusent de voir la réalité, qu’à 14 semaines le crâne est ossifié et que le gynécologue qui commet cet assassinat doit, afin d’extraire le foetus, lui écraser au préalable la tête avec une pince.
Ces médecins qui se livrent à pareille abomination sont de grands criminels devant Dieu ; ils sont les émules et les héritiers de la médecine nazie.
S’ensuivra ensuite, selon cette “logique diabolique ” du Prince de la Mort – vers laquelle nous fonçons tête baissée “au nom de la liberté” -, le meurtre des handicapés, et l’euthanasie des vieillards que … nous deviendrons tous…
Ceci en vertu du principe que toute révolution, tout mal, finit par rattraper ceux qui en sont à l’origine (cf la révolution française avec Danton, Robespierre – de son vrai nom Rubinstein-, Antoine Fouquier-Tinville… qui finirent tous sur la Veuve à bascule…).
Ceux qui ont légalisé en 1975 le meurtre de l’enfant à naître seront ainsi rattrapés par la logique infernale du mal devenu légal et leurs descendants – rescapés du massacre de plus de dix millions de bébés – leur appliqueront inconsciemment la loi du talion…
Le mal châtie, en ricanant, les moeurs corrompues des peuples promis à la Mort par apoptose, laquelle est le suicide des cellules cancéreuses que tout corps abrite…! Ou par l’action des lymphocytes T, en l’occurrence l’islam conquérant…
professeur Tournesol
https://www.marianne.net/politique/ivg-pourquoi-lallongement-du-delai-legal-nest-pas-pres-dentrer-dans-la-loi
intéressant article laissant espérer que le sénat pourrait bloquer l’allongement à 14 semaines