Xavier Lemoine, vice-président du Parti chrétien-démocrate, est maire de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, depuis 2002. Sa commune est en première ligne sur les questions d’immigration et d’islamisation. Il parle dans La Nef de son expérience de terrain :
La situation d’une ville comme Montfermeil n’a plus rien d’extraordinaire tant les bascules démographiques, d’abord, et culturelles, ensuite, se sont étendues à de très nombreuses portions du territoire national, tant en zone dense urbaine que rurale. Ces déséquilibres démographiques et culturels redoublent d’intensité en raison du vieillissement des populations de culture européenne, de leur piètre taux de natalité, de l’évitement géographique de certaines familles, d’une part, et de l’accroissement des flux migratoires extra-européens concernant des populations jeunes ayant une fécondité bien supérieure à la population d’accueil, si tant est que l’on puisse encore réellement parler d’accueil…, d’autre part. Et si cette situation, désormais, suscite une sourde inquiétude c’est en raison de l’impression d’avoir été berné et trahi par tous ceux qui (toutes ces dernières années) ont minimisé les faits, de telle sorte que la situation semble désormais hors de contrôle par des voies pacifiques. Le réveil est donc brutal. En clair, on assiste à l’implantation et la structuration progressive et méthodique d’une autre société qui, exploitant tous les droits ouverts par notre corpus législatif, s’érige en marge, d’abord, et en opposition, ensuite, aux principes culturels appartenant à la tradition et à la vocation françaises. J’entends ici la culture comme l’expression profane d’un culte.
Un maire a-t-il des moyens d’action sur ces questions d’immigration et d’islam ?
Le dérèglement et l’effacement de l’État, le non-respect des quelques lois susceptibles encore de réguler ces questions ainsi que le refus délibéré de prendre en compte la réalité, actuelle et future, des enjeux et défis auxquels nous avons à faire face, rendent tout à fait illusoire la prétention de disposer à ce jour, d’une quelconque marge de manœuvre en la matière. S’il y a encore quelques années, je pouvais m’interroger sur la manière « d’influer » sur les évènements, aujourd’hui je n’ai plus à m’interroger qu’à la manière de me « comporter » dans les évènements, ce qui est toujours, certes, in fine, une manière d’influer mais non sans risque et pour des résultats visibles dont les délais relèvent davantage du secret de la Providence que de nos attentes légitimes et immédiates. […]
« L’islam de France » est un leurre et un mensonge, l’islam est l’islam quand bien même il revêt des aspects très différents qui ne doivent pas occulter le fait que ses ressorts fondamentaux sont toujours les mêmes : sa volonté d’expansion pour laquelle tous les moyens sont licites, l’appartenance de ses fidèles à l’Oumma (communauté des croyants) dont il est quasi impossible de sortir et même de s’affranchir sans risquer très gros, un art consommé de la victimisation en situation minoritaire et une drastique limitation des droits des minorités en situation majoritaire, et, à ce jour, au niveau mondial, le retour oppressif du « littéralisme » qui entrave l’usage de la raison. Sur ce dernier point, cela ne remet pas en cause l’immense courage de nombreux intellectuels musulmans qui tentent de réintroduire l’usage de la « raison raisonnable » mais sans effet aucun sur la direction et le comportement des masses. Et dire et redire que si l’islam (sunnisme) est suffisamment protéiforme pour paraître divers, voire désuni, il n’y a entre l’islam et l’islamisme qu’une différence de degré et non de nature. […]
F. JACQUEL
Dimanche dernier était la commémoration des 80 ans des accords de Munich. À l’époque, Chamberlain, pour l’Angleterre, et Saladier, pour la France, s’étaient applatis devant Hitler en espérant sauver la paix au mépris des Tchèques.
Aujourd’hui, à l’initiative de l’Allemagne, les dirigeants mondialistes rampent aux pieds des babouches des dirigeants musulmans pour réclamer plus d’envahisseurs au nom de la paix sociale.
Dans les 2 cas, ils ont voulu éviter le déshonneur et des conflits armés majeurs. Il est fort à craindre qu’ils auront l’un et les autres.
Les Européens se réveilleront-ils en 2019 pour amplifier les votes des pays de l’est qui nous donnent l’exemple depuis quelque temps ? Dans le cas d’un triomphe des partis nationalistes, il sera alors concevable de renverser les dictateurs de Bruxelles.
Collapsus
Renverser les dictateurs de Bruxelles, peut-être si Dieu nous aide. Mais renverser la vapeur c’est à dire engager un processus inverse pour obtenir le retour de ces masses migratoires vers leur pays d’origine, ce sera une autre paire de manches. Une seule solution : leur rendre la vie impossible dans leur pays d’accueil par la suppression de toutes les aides comme l’a fait le Portugal, la suppression du droit du sol et du regroupement familial, voire si c’est insuffisant l’interdiction des mosquées.
Ce sera long, très long, et nécessitera une volonté de fer. Nos dirigeants l’auront-ils ? Où vont-ils attendre les effusions de sang pour agir sous la contrainte des peuples ? Ça craint, comme disent nos jeunes.
FR
Seule une intervention divine sauvera la France. Je le dit sans emphase et sans ironie.
philippe paternot
un élu qui reconnait qu’il ne peut rien faire…
qu’il demande aux italiens … ou qu’il démissionne