Partager cet article

France : Politique en France / France : Société / Valeurs chrétiennes : Education

Réforme du collège : l’enseignement catholique est pour !

Un article de François Teutsch sur Boulevard Voltaire, sans concessions, dur même à l'égard de l'école catholique sous contrat, et cependant lucide, hélas. Quelques extraits :

"Vent debout contre la réforme du collège, les professeurs, les syndicats, les intellectuels, les académiciens, une partie du monde politique – en tout cas, celle qui préfère encore la culture à l’utilitarisme – contestent les nouveaux programmes du ministère. Parmi ceux qui voient d’un bon œil cette réforme Belkacem, la FCPE (association de parents d’élèves annexée par le PS) et… l’enseignement catholique !

Il serait sans doute plus honnête de parler de l’enseignement privé, tant l’adjectif catholique sonne mal dans des établissements dont le principal souci, depuis 40 ans, est de se fondre dans le monde et de refuser – en dépit des grands discours – toute spécificité confessionnelle. Et si les écoles privées sous contrat refusent du monde chaque année, c’est non seulement parce qu’elles sont limitées par la loi à 20 % des élèves, mais aussi parce que leur principal attrait vient de l’absence de grèves, d’une réputation exagérée d’encadrement plus strict, et d’une sociologie globalement moins défavorisée qu’ailleurs. Mais, sur le plan éducatif et spirituel, elles ne sont plus que des écoles publiques payantes. Il existe de notables exceptions, qui ne parviennent pas à enrayer le succès des écoles hors contrat qui poussent comme des champignons sous la pluie.[…]

Les parents soucieux de l’instruction dispensée à leurs enfants savent que plus rien ne différencie le public du privé sous contrat. L’instruction religieuse y a totalement et depuis longtemps disparu, au profit d’un vague humanisme gnangnan qui fait rigoler les gamins, pas dupes. Quant au « caractère propre », il est à ces écoles ce que les « valeurs de la République » sont à Manuel Valls : un slogan."[…]

(lire l'article en entier sur le site de Boulevard Voltaire)

Partager cet article

21 commentaires

  1. Ce texte est particulièrement excessif et opère une série de généralisations tout à fait contestables.
    Il est clair que le privé est critiquable à bien des égards, mais l’auteur enchaîne les exagérations et les généralisations.
    Dommage.

  2. La réforme voulue par la Ministre de l’Education nationale oublie une chose essentielle: tous les élèves ne sont pas des modèles d’assiduité et des adeptes du sens de l’effort. Ainsi, toutes les réformes, quelles qu’elles soient, se heurteront toujours à la réalité du terrain dans lequel se trouve l’enseignant. Il y a quelques années, le même ministère de l’Education nationale avait institué le baccalauréat professionnel en trois ans au lieu de quatre, en soutenant mordicus que cette réforme allait motiver les élèves et leur permettre d’obtenir de meilleurs résultats. Tous les enseignants en “bac pro” savent que c’est exactement le contraire qui a été obtenu : le niveau a considérablement baissé, surtout avec des élèves qui, selon des enquêtes faites dans les lycées pro., ne passent en moyenne que 10mn à réviser ou à apprendre leurs cours le soir à la maison.
    Par ailleurs, entre l’enseignement privé et l’enseignement public existe une grande différence qui peut expliquer que la réforme en cours ait pu être acceptée ici et contestée là : dans le privé, un élève qui “pourrit” une classe et refuse obstinément de travailler peut être mis à la porte. On obtient ainsi des classes homogènes où l’élève sait ce qui lui pend au nez s’il refuse de faire les efforts demandés. Rien de tel dans le public où les enseignants sont obligés de tout accepter, y compris les 4 ou 5 “zouaves” qui, dans chaque classe, prennent un malin plaisir à saboter les cours et à épuiser les enseignants, car ils savent qu’il ne peut rien leur arriver, qu’ils sont surprotégés par une administration dont le mot d’ordre est “pas de vagues”.

  3. Moins de 5% des familles mettent leurs enfants dans l’enseignement privé pour des raisons religieuses (chiffre officiel) pour les 95% restant il s’agit de motifs de confort bourgeois ( pas de grèves, une sélection par l’argent donc pas d’immigrés, aucune obligations religieuses : ni caté, ni messes, ni pratique )
    cette proportion se retrouve également chez les profs …
    Donc comme le dit justement l’auteur de l’article l’enseignement dit “catholique” est dabord et avant tout un enseignement privé et payant .
    Lors d’un voyage scolaire dans un établissement sous contrat du sud ouest aucun créneau n’avait été prévu pour la messe du dimanche . Quelques familles se sont plaint auprès du directeur (sans succès) puis de l’évêque …
    Il a été répondu aux familles que le voyage scolaire n’était pas obligatoire !
    le directeur est toujours en place et l’évêque n’a rien pu faire !!!!

  4. Oui et non, exagération ? Non quand il s’agit du caractère catholique
    à part quelques exceptions.
    Que les parents réagissent : il n’y a rien à attendre de la direction
    de l’enseignement catholique , rappelez vous 1984

  5. Ma future belle petite fille toute naïve des dessous des coulisses de l’enseignement “catho” sous contrat s’est fait saquer pour avoir réintroduit la prière avec les enfants avant les cours.
    Resultat elle cherche une école catholique hors contrat proche de son domicile et de son fiancé pour enseigner les enfants sans brider la formation catholique qui va de pair avec l’action du Saint Esprit et l’exemple même donné par les enseignants

  6. heureusement il y a quelques écoles privés qui sortent du lot!
    mais il y est difficile de s’y inscrire!

  7. La tiédeur dans la transmission de la foi,
    Des salles de classes sans crucifix.
    Des parents qui croient que leur enfants appartiendront à l’élite, qu’ils sont polis et corrects. Alors qu’ils sont souvent mal éduqués du fait de la démission, de leur renoncement.
    Des professeurs conscients de toutes ces difficultés qui en ont assez de devoir dire à des parents nombrilistes que leurs enfants ne travaillant pas ils ne peuvent pas avoir de résultats.
    Des notes distribuées pour ne pas avoir des soucis avec les parents.
    Des réunions de parents précédant les conseils de classe, pour ne pas avoir à justifier les mauvaises notes méritées.
    Mais des enseignants conscients que cette réforme est faite par des incompétents notoires. Issus de la médiocrité lesquels ne peuvent produire, et ne produiront que ceux qu’ils possèdent, la médiocrité, l’importation de leur médiocrité, leur culture médiocre, leur intelligence médiocre, leurs qualités humaines médiocres.
    Finie la quête de l’excellence, il ne faut pas être élitiste.
    Il faut être médiocre.
    Cela évite d’éduquer la volonté.
    Et permet de se complaire dans le mensonge, se rouler dans la fange rérépublicaine.
    Je pleur sur l’avenir de ces enfants.

  8. Il y a des rumeurs tenaces d ‘ appartenance à la franc maçonnerie des directeurs d ‘ écoles catholiques !
    et pas des moindres !
    Alors moi cela ne m ‘ étonne pas du tout !
    Il faut un bon coup de pied dans la fourmilière !
    Cette réforme est prévue depuis longtemps et a son origine dans les loges maçonniques

  9. L’Église, à quelques exceptions près comme l’abbé Guy Pagès, les Chrétiens d’Orient et les gardiens de la Tradition, depuis deux siècles, a appris à ramper devant la franc-maçonnerie et la république, depuis quarante ans devant l’islam conquérant qu’impose la république, elle n’a plus du tout une âme de martyr. Elle ne se dresse plus devant l’antichrist, elle se couche devant au nom de la “tolérance activement anticatholique” (cf. “Voltaire méconnu”, du Professeur Xavier Martin, sur la vraie nature de la tolérance, p. 200). Oubliées les Béatitudes qui conçoivent comme un honneur la persécution pour le Christ ! Oubliée la Parabole du Christ qui est une mise en garde aux Chrétiens contre l’affadissement : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel vient à s’affadir, avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon à rien qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens. » (Matthieu V,13) Quelle honte ! Il faut que l’Église et l’enseignement catholique redeviennent le sel de la terre !

  10. A Eloi
    Le texte n’est pas excessif ! Encore une fois, une école catholique devrait transmettre une connaissance religieuse catholique ! Avec comme dans plusieurs pays européens, un diplôme facultatif sur cette matière. Pourquoi ne pas s’associer par exemple avec l’université de Cambridge pour les examens si on est incapable de l’organiser nous même ?
    Pour comprendre l’histoire mondiale, il est indispensable de connaître la Bible ! Autrement, comment peut-on juger par exemple de ce qu’il se passe en Palestine ou avec la Révolution française avec sa Déesse Raison et son saccage de nos monuments.
    Il n’est pas surprenant de voir que Daesh qui est aidé par les anglo-sionistes, saccagent eux aussi les pays qu’ils envahissent ! Autre point commun, ils coupent des têtes, sont responsables des mêmes génocides sur les populations ! Et sont bien entendu anti-chrétiens comme l’étaient les francs-maçons républicains des loges noyautées par les anglais.
    Etonnant de voir que cette époque de chaos nous revient dans la figure, avec cette UMP qui veut s’appeler maintenant “Les Républicains” ! Mais le demi-frère de Sarkozy, Oliver n’a-t-il pas comme père adoptif, un grand ponte de la CIA ? Comme quoi les anglo-sionistes se mettent à chaque fois en travers du destin de la France.

  11. Si la première partie touche juste la seconde partie de l’article est moins pertinente, mais on ne peut qu’abonder dans le sens général, nous avons tous été témoin de décisions, de choix d’enseignement choquants dans un établissement catholique et cela avec l’entière approbation de la direction diocésaine. Seul compte l’excellence des résultats, la concurrence entre établissements et l’éducation chrétienne se limite au “caractère propre” très variable selon les lieux et circonstances.

  12. L’auteur a parfaitement raison de le souligner. Il est scandaleux que l’enseignement catholique se montre le plus ferme supporter de cette réforme qui est odieuse, non seulement par ses effets mais aussi parce qu’elle révèle l’impudence, la violence, et à la vérité la sauvagerie de ce pouvoir.( La difficulté, dans la communication, est que le mot peut paraitre fort, et susciter l’incompréhension en donnant à penser que celui qui le prononce est excessif, mais en l’occurrence, c’est vrai, donc on est obligé de l’employer sauf à édulcorer le message par rapport à la réalité. Donc, oui, disons-le quand même puisque c’est vrai, qu’on peut le prouver, sauvagerie, barbarie)
    Sauvagerie, barbarie, on peut en apporter la preuve en considérant notamment le projet, et sa défense par la ministre, dans ce qui se rapporte à l’enseignement du latin et du grec. On y voit la preuve de ce que ce pouvoir se permet de tout mépriser, de tout insulter:
    -la raison, en proposant un montage complètement absurde;
    -la vérité, en mentant de manière grossière, par exemple en affirmant que dans le nouveau système le nombre d’heures d’enseignement du latin et du grec sera conservé, ce qui est radicalement faux, comme la lecture du texte permet de le vérifier sans contestation honnête possible;
    -les intellectuels, y compris des savants dont un prix Nobel et un titulaire de la médaille Fields, odieusement calomniés sur l’accusation de critiquer la réforme sans avoir pris la peine d’en prendre connaissance;
    -la culture, puisqu’on malmène gravement l’enseignement des langues anciennes mêmes, soumis à des arbitrages à opérer au niveau des établissements qui dans certains endroits conduiront à la suppression complète de l’enseignement véritable des langues mêmes.
    C’est à hurler de voir que les autorités de l’enseignement catholique, lesquelles sont maintenant comme on sait sous l’autorité directe des évêques, soutiennent à fond cela. Oui, c’est à hurler. Qu’on se le dise, d’autant que c’est tellement énorme qu’on n’arrive même pas à y croire!

  13. @ jou: bravo, vous avez tout compris! qui osera démasquer les francs-maçons infiltrés dans l’Eglise et surtout dans l’enseignement catholique? Ils sont légions.

  14. Tout cela me rappelle cette belle sentence de Ste Bernadette : “je ne crains que les mauvais catholiques”… oui, car étant officiellement à l’intérieur de l'”Église” (au sens large) ils ont la redoutable efficacité des mauvais bergers.

  15. Je ne vois pas dans l’article où il est dit qu’officiellement l’enseignement catholique est favorable à cette réforme.
    Cherchant sur internet avec ‘ecoles privees pour la reforme’, je ne trouve guère que http://www.fait-religieux.com qui titre “Le privé catholique accueille favorablement la réforme du collège”.
    L’article cependant (http://www.fait-religieux.com/le-prive-catholique-accueille-favorablement-la-reforme-du-college) mentionne que M. Pascal Balmand “a appelé […] à accueillir favorablement” ladite réforme.
    http://www.lefigaro.fr on peut lire que Pascal Balmand “salue” cette réforme.
    Ne tombons pas dans le piège de la précipitation et du parti pris. Les écoles privées sont très loin d’être toutes favorables à la réforme, et que je sache sont tout à fait libres d’obéir ou non aux appels de leur secrétaire général

  16. Pascal Balmand (Dir de l’Enseignement Catholique) soutient la réforme (Cf La croix il y a deux jours) Ce matin, sur RTL L Wauquiez (voir video à 5 minutes) a laissé entendre qu’en contrepartie d’un accueil favorable, l’enseignement catholique à bénéficié d’amendements favorables à ses crédits.

  17. Privé oui, catholique sûrement pas.

  18. L’enseignement catholique (et pas l’UNAPEL) a t’il officiellement pris position ?

  19. Les membres influents de l’Eglise Catholique sont démocrates chrétiens….la condamnation de 1926 à contribue a couper les racines de tradition de l ‘Eglise de France.

  20. L’école (prétendue) catholique SOUS contrat…
    Tu parles !
    Exemple:
    “un beau discours sur le fléau de l’alcool”
    SOURCE : http://www.lesnouvelles.fr/2014/11/24/lycee-saint-jean-hulst-de-versailles-l%E2%80%99exclusion-qui-ne-passe-pas/
    La Directrice (actuelle…) a indiqué aux parents (en 2014):
    “Il y a deux coma éthiliques chaque week-end aux urgences de l’hôpital en provenance des deux établissements (“katolikssoukontra”)de notre ville.”
    Est-ce le seul très grave fléau dans ces établissements ?

  21. Peut-être le résultats d’entrevues et discussions secrètes dont l’enseignement tirerait quelques avantages ,non-officialisés, mais néanmoins réels, ainsi que le laisse entendre Benoist.
    Les enseignant du public refusent cette réforme , en partie parcequ’elle renforce le rôle du chef d’établissement dans la programmation des cours , dans l’enseignement catholique cette disposition n’a sans doute pas le même impact , les enseignants étant plus encadrés , ne serait-ce que par la qualification catholique .
    Maintenant là comme ailleurs tout est possible, Taubira est la chérie des gens de TC et si on fait le compte des anciens de l’action catholique dans ce gouvernement , ils ne sont pas en apesanteur . Souvenez-vous des cathos qui appelaient à voter Hollande ” dont le programme était le plus proche des valeurs évangéliques” sic .

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services