Communiqué de l’association Liberté éducation
Alors que notre association Liberté éducation a participé au Sommet du Global Home Education Exchange ce week-end à Zagreb, réunissant des organisations qui promeuvent l’école à la maison dans toute l’Europe, l’ONU vient de condamner la France sur la violation potentielle du principe de nécessité et de proportionnalité de la nouvelle loi française régissant l’instruction en famille, reconnue comme aussi importante que l’école privée sous contrat et hors contrat. Cette excellente nouvelle a été annoncée en direct aux participants de ce sommet européen.
C’est une victoire morale importante pour tous les défenseurs de ce droit humain inaliénable des parents, premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.
L’ONU demande à la France de « prendre les mesures nécessaires » pour respecter la liberté des familles de choisir une alternative à l’école, selon l’article 13.3 du Pacte international des droits sociaux économiques et culturels ratifié par notre pays.
En effet, cet article stipule que les parents ont le droit de choisir une alternative à l’école. Or, depuis la loi d’août 2021 sur l’instruction en famille, plus de 11 500 enfants et leurs parents ont été privés de ce droit humain inaliénable. Parfois même malgré un handicap, comme nous l’avons dénoncé à l’Assemblée nationale le 18 juillet dernier, ou même un harcèlement. Ainsi l’ONU s’est montré sensible à la détresse des famillesqui essuient ces refus arbitraires de la part des académies.
D’autre part, l’ONU demande à la France de respecter « les besoins particuliers » ainsi que « l’intérêt supérieur de l’enfant », « en tenant compte » de la possibilité pour les parents de choisir une alternative à l’école.
Pour rester crédible au niveau international, la France ne peut s’asseoir sur les conventions internationales en matière de droits humains fondamentaux, elle doit tenir compte des observations de l’ONU.
A la suite de nos propositions adressées à l’ONU, des questions du Comité de l’ONU à la délégation française et de notre discours prononcé au siège de l’organisation à Genève, Liberté éducation se félicite donc de la position prise par le comité des Nations Unies en charge de veiller à l’application du Pacte international relatif aux droits sociaux, économiques et culturels.
Cro-Magnon
Bravo à ceux qui combattent pour la ou les bonnes causes. Qu’ils en soient remerciés.