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Culture de mort : Avortement

Jacques Bompard interpelle Marisol Touraine sur l’avortement

Question du député Jacques Bompard au ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes :

B"La Loi Veil de 1975 relative à l'avortement établissait l'IVG comme une exception douloureuse limitée à des cas extrêmes. Cette loi écrivait : « La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi ». Cette législation a donné à l'IVG une légitimité alors que c'est un acte intrinsèquement mauvais aux conséquences : désastreuses pour la femme, destruction psychologique et physiologique, et tragique pour la société parce que la cellule la plus faible est mise à mort : l'enfant.

Pourtant, l'État Français n'a pas pris compte de ces dimensions éthiques et a fait de l'avortement une norme, au cours du projet de loi égalité femme/homme, en janvier 2014, un acte banalisé identique au soin d'une grippe. Le nombre d'avortements est ainsi à peu près « stabilisé à 210 000 IVG, en 2011, ce qui correspond à 0,53 » avortements par femme. La part des IVG répétées augmente un peu avec « 9,5% des femmes qui y ont recours 2 fois et 4,1% à y avoir recours trois fois ou plus ». Ces actes banalisent la vie dans les souffrances de la mère et l'assassinat de l'enfant, créant une société sans foi ni racine (chiffres selon l'INSEE).

Mais au-delà de ces chiffres froids, il faut songer que ce ne sont pas 210 000 fœtus morts, mais 210 000 enfants qui ne verront pas le jour. Au cœur de l'IVG se pose, après la suppression de l'enfant, la question de la protection de la femme. Concernant la façon dont les femmes avortent la part des IVG médicamenteuses est actuellement la plus fréquente avec « 55% en 2011 et une forte pratique dans les cabinets en ville avec 24% en 2012 ». Or cette façon d'avorter connait des répercussions tragiques pour la femme, dont la France ne parle pas alors que d'autres nations oui. La pression des lobbys pharmaceutiques est à ce titre inique. Ivg.net, un site d'information et d'écoute concernant l'IVG, décrit les désastres de cette façon d'avorter : « une étude finlandaise montre que 20% des femmes ayant utilisé la pilule abortive mifépristone (RU 486 = Mifégyne® en pharmacie) ont eu des complications médicales ("Immediate Complications After Medical Compared with Surgical Termination of Pregnancy," October 2009,114 (4):795-804 Obstetrics & Gynecology) » ; dans une étude réalisée par des chercheurs finlandais, dirigés par M.Niinimäki de l'hôpital universitaire d'Oulu, la comparaison entre un avortement chirurgical ou médicamenteux montre que « l'incidence globale des "événements indésirables" a été quatre fois plus élevée dans l'IVG médicale que dans l'avortement chirurgical : 20,0% comparativement à 5,6% (p < 0,001, probabilité inférieure à 1 pour 1000 = hautement significatif). ; les chercheurs ont constaté que 15,6% des femmes qui subissent un avortement "par médicament" ont des hémorragies donnant lieu à consultation externe ou hospitalisation, 1,7% ont contracté des infections, et 6,7% avaient des avortements incomplets qui nécessitaient le plus souvent une intervention chirurgicale (5,9%) . Ainsi, les chercheurs finlandais ont noté que le risque d’hémorragie après avoir pris le RU 486 augmente chez les jeunes mères (20-24 ans). En comparaison à l’avortement chirurgical, le risque d’hémorragie avec le RU 486 est près de huit fois plus élevé, tandis que la probabilité d’un avortement incomplet est cinq fois plus élevée. »

Il faut souhaiter que l’IVG baisse et disparaisse pour éviter aux femmes une souffrance énorme et le meurtre d’enfants. M. Jacques Bompard demande à Madame le ministre de la santé d’ouvrir les yeux quant à la réalité de l’avortement qui tue un enfant et ruine psychologiquement et physiquement la mère et de mener une politique qui tende à les réduire et à les supprimer."

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