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Culture de mort : Avortement

« J’ai eu l’impression de me rendre à l’abattoir »

« J’ai eu l’impression de me rendre à l’abattoir »

Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ)a lancé une initiative. Du 27 au 29 février, l’organisation permet à douze femmes ayant subi un avortement de porter leur témoignage devant des parlementaires, afin de mettre en lumière les angles morts du débat sur l’avortement que sont le sort des enfants à naître, les causes et les circonstances sociales de l’IVG, ainsi que les conséquences de l’avortement sur les femmes elles-mêmes.

« J’ai été traumatisée par mon avortement, j’ai remis toute ma vie en question », confie Ophélie, 30 ans, cinq ans après avoir subi une IVG.

« J’ai beaucoup et peu de souvenirs à la fois de ce traumatisme ». « Je n’ai pas vécu l’IVG comme une liberté. Mon compagnon ne voulait pas de cet enfant et on ne m’a pas dit qu’il existait d’autres solutions. J’avais 25 ans et je ne me connaissais pas assez. Et puis, comme j’avais été attouchée plus jeune, j’avais l’habitude de n’être considérée que comme un corps-objet. »

« J’aurais aimé qu’on m’aide à garder cet enfant, ou au moins, entendre qu’une autre voie était possible. ». « j’ai dit que je n’avais pas les moyens de le garder. Alors que c’était faux, j’étais enseignante titulaire et j’avais un appartement, mais le psy n’a pas cherché à creuser. J’ai donc avorté à contre-coeur. J’ai eu l’impression de me rendre à l’abattoir ».

Virginie avait 19 ans quand elle s’est résolue à avorter. Elle était encore étudiante et décidée à assumer cette maternité. Mais son compagnon lui fait rapidement comprendre que c’est hors de question. Isolée, déboussolée et sous la pression de son compagnon, Virginie prend la pilule abortive le 5 septembre 2005.

« J’étais seule, sur les toilettes de l’hôpital pendant des heures. C’était horrible ».

« Comment peut-on parler de libération de la femme ? Ou même de droit fondamental ? Pour quelque chose qui cause une telle douleur… »

Depuis son avortement, Virginie reconnaît avoir souffert de dépression et de pensées suicidaires.

Sylvie avait 22 ans et était encore étudiante quand elle s’est résignée à l’IVG. Elle avait alors « un très gros emprunt étudiant et des parents absents ». Là encore, elle ressent l’envie de garder cet enfant mais le père n’est pas du même avis.

« J’ai vécu l’IVG par aspiration comme un viol ».

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3 commentaires

  1. La Franc maçonnerie a une feuille de route clairement exprimée auprès de divers gouvernements occidentaux. L’avortement sera constitutionalisé en France, et porté comme un droit inaliénable dans les pays sous influence de l’ONU. La liberté des femmes, et leur état mental, ils s’en foutent royalement… Ce qui compte c’est de faire des humains des infanticides légaux…

    Satan se frotte les mains !

  2. Ecoeurant et l’abruti qui nous sert de président en rajoute une couche, un vrai nazi, que de sang d’innocents il a et il aura sur les mains, un vrai tocard

  3. L’avortement, c’est un industrie.
    Les foetus avortés qui sont “en bon état” sont achetés par l’industrie pharmaco-chimique pour des tests (pommades, rouges à lèvres, etc), qui sont interdits sur les animaux.
    Tout un trafic juteux.

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