Traduction par Benoît et moi du discours prononcé le 9 avril par le très jeune député brésilien, Nikolas Ferreira (né en 1996), au siège des Nations unies. Il s’agit d’une analyse profonde et aiguë des ravages produits dans notre société par la culture de mort généralisée et d’un engagement personnel courageux pour la défense de principes non négociables :
Je suis né dans un quartier pauvre de ma ville. Je suis marié et chrétien et, avec ma femme, j’attends notre fille Aurora, qui naîtra d’ici trois mois. Je suis devenu le député fédéral le mieux élu du Brésil et je suis ici pour vous mettre tous en garde contre ce qui se passe dans mon pays. Je m’excuse si je fais des erreurs dans mon discours. Je suis encore en train d’apprendre l’anglais.
La gauche est revenue au pouvoir à la présidence du Brésil cette année. Mais elle a dominé dans les universités, les médias et la culture pendant des décennies. L’Amérique est comme un corps et sa santé repose sur un trépied : le patriotisme, la moralité et la spiritualité. Si quelqu’un sape ces trois domaines, l’Amérique s’effondrera de l’intérieur. C’est ce qu’a dit Staline.
Eux connaissent ce secret depuis longtemps et utilisent tous les moyens possibles pour atteindre leur objectif : la destruction de la famille. Mais vous pouvez vous demander : n’est-ce pas une idée trop radicale ? Quelqu’un veut vraiment faire cela. Mais ensuite, comment atteindront-ils leur but ?
Tout d’abord, ils détruisent le sens de la réalité : il n’y a pas d’erreur, vous n’avez plus de bien et de mal, de bon ou de mauvais… tout est relatif. Si eux disent cela, pourquoi alors dire que les hommes [individus masculins, je précise!] existent ? Et les femmes? Ce ne sont pas des concepts concrets. Il faut donc les abolir.
La deuxième étape est la destruction de l’identité. Si vous n’êtes rien, alors tout peut être tout. C’est pourquoi ils ont détruit votre identité en tant que personne. Les jeunes ne savent plus qui ils sont ni ce qu’ils sont. Ils se laissent porter par tous les vents de la doctrine et s’accrochent à ce qui est à la mode.
Eux vous disent : « Habille-toi comme ceci », « Utilise tel type de langage » et, enfin, « Vis comme cela ». Cette génération est la plus dépourvue de bonnes références qui ait jamais existé. Le résultat de tout cela est que la gauche a remplacé Jésus par un militant de Black Lives Matter et a échangé la croix, qui représente l’injustice contre une personne innocente, contre des symboles qui ne représentent rien au-delà de l’égoïsme de l’activiste lui-même qui les arbore. Au fait : l’arc-en-ciel n’est pas à eux, il est à nous ! Lisez la Bible et vous le découvrirez.
Même la beauté n’existe plus. Le but est d’étonner : soyez à la mode ! Films, musique, séries télévisées… l’important est de vendre une culture qui vous donne tout ce que vous voulez, sauf ce qui concerne le sens de la vie. Des esclaves de leurs propres envies. Une génération qui ne supporte pas la douleur, la confrontation ; et encore moins qu’on lui dise ce qui ne va pas.
Qui a remplacé les conseils de ses parents par ceux de professeurs qui ne les prennent jamais dans leurs bras ?
Qui a orienté la force des jeunes vers des manifestations qui ne servent que ceux qui les dominent ? Qui les dominent! Ils sont trop bêtes pour comprendre qu’ils sont utilisés et qui les utilise, comme ceux qui militent pour l’avortement. Mais ils ignorent qu’il y a 75 ans, a été publiée la Déclaration universelle des droits de l’homme qui, dans son troisième article, affirme que toute personne a droit à la vie. (Montrant la photo d’un petit bébé) Il s’agit d’un bébé de 12 semaines. Son cœur bat déjà, il a une empreinte digitale. Il n’y a rien au monde qui ressemble à ce bébé. Quand ils trouvent une bactérie sur Mars, ils l’appellent la vie, mais ce bébé n’est, pour eux, qu’un amas de cellules.
À ceux qui répandent la mort et aident le plus grand mouvement génocidaire silencieux, nous répondrons par une culture qui reconnaît le caractère sacré de la vie et encourage son acceptation. Pour un tel avenir, je renouvelle mon engagement personnel à protéger la vie des enfants avant et après la naissance. C’est le premier et le plus fondamental des droits sans lesquels rien n’est possible.
Mais ce n’est pas le seul outil qu’ils utilisent pour changer notre culture. Les hommes qui mentaient sur leur âge pour partir à la guerre ou se battre pour leur pays, mentent désormais sur leur sexe biologique pour rivaliser avec les femmes. Comment en sommes-nous arrivés là ? Qui est responsable de l’éducation de cette génération ? Où sont les hommes et les femmes qui ont le courage de dire qu’ils ne se plieront pas à la tyrannie ? Sommes-nous en train d’assister à l’effondrement du monde sous nos yeux et allons-nous rester spectateurs ?
Non, nous ne sommes les esclaves de personne. Notre liberté a été gagnée avec beaucoup de sueur et de sang, et il serait naïf de croire que ce n’est pas avec du sang et de la sueur que nous devrons la défendre. Je viens ici pour transmettre un message à tous ceux qui gardent encore l’espoir de changer le monde.
« Le monde serait meilleur s’il n’y avait pas autant de gens qui promettent de le rendre meilleur ».
C’est une citation du philosophe Olavo de Carvalho. Elle s’applique parfaitement à Greta et à Leonardo Di Caprio. Par exemple, qui a soutenu notre président socialiste nommé Lula, un voleur qui devrait être en prison ? Et maintenant, nous avons l’Amazonie avec le pire incendie depuis 15 ans. Et eux sont silencieux et disparaissent.
Nous essayons d’être les premiers à changer les choses. Je sais que la situation semble terrible. Les conservateurs défendent leur vie privée, leur travail, leur famille. Mais si nous ne nous levons pas et n’agissons pas dans la vie publique, notre vie privée sera en danger. Pour cela, nous avons besoin que les éducateurs dictent de nouvelles lignes directrices à l’UNESCO. Par exemple : l’éducation et non la doctrine. De nouveaux juges qui honorent le pouvoir judiciaire et l’administration de la justice et non comme certains de la Cour suprême fédérale, qui ont trahi le peuple brésilien et persécuté leurs opposants politiques. De nouveaux professeurs qui utilisent les salles de classe pour former des élèves et non des militants. De nouveaux artistes, musiciens, cinéastes qui influencent la culture pour autre chose que le sexe et la promiscuité. De nouvelles personnes qui transformeront ce monde.
Vous qui m’écoutez maintenant, je crois en votre force, en votre capacité d’influencer et de changer là où vous êtes. Commencez par votre famille et votre voisin. Apportez de la lumière dans votre quartier et nous vivrons mieux que maintenant. Nous ne pouvons jamais connaître l’étendue de notre influence, la portée de notre voix ; mais j’espère que j’ai atteint votre cœur, parce que je lui parle. L’amour est la seule chose qui transcende le temps et l’espace. J’espère alors que ce discours résonnera à travers les générations. Pour conclure, je dis toujours une phrase au Brésil : « Le présent est à vous, mais l’avenir est à nous ». Mais j’espère pouvoir dire un jour : « Le présent est à nous, et l’avenir aussi ! ».
Mille mercis.
This was my speech at United Nations Headquarters, where I had the oportunity to tell to the world what is actually happening in Brazil. Since then, the “justice” has ordered an investigation against me, the most voted deputy of the country, only for saying that Lula is a corrupt… pic.twitter.com/pEEF8NlKxR
— Nikolas Ferreira (@nikolas_dm) April 9, 2024
Irishman
Allons ! Tout n’est pas perdu ! Qu’il se trouve encore des jeunes pour tenir un tel discours montre bien qu’il existe une volonté de réhumaniser nos sociétés ravagées par 50 ans de progressisme idéologique devenu incontrôlable !
Collapsus
Est-il un précurseur d’une nouvelle génération qui se révoltera contre le tsunami de mort qui déferle sur le monde et sa culture ? Prions la sainte Providence pour qu’il crée des émules dans notre jeunesse qui paraît aujourd’hui bien délabrée mentalement et moralement.
lavergne21
oui, la lutte contre l’avortement légalisé est la”mère des batailles”. Cest ce qu’exprimait Mère Thérésa.