Comme Christian Estrosi (LR), Xavier Bertrand renvoie donc l'ascenseur à la gauche qui l'a élu président de région et a lancé un appel à voter Macron. Ce dernier le remercie en l'incluant dans son projet de rassemblement :
"J'aurai un gouvernement et une majorité parlementaire élargis: être élu face au Front national, ce n'est pas comme être élu face à un autre candidat. Je me fiche des clans. Les chapelles ne m'intéressent pas. Je veux un large rassemblement. De Jean-Yves Le Drian à Xavier Bertrand, il y a une vraie cohérence" (…)
Ni Xavier Bertrand, ni Christian Estrosi, ne peuvent dire autre chose aujourd'hui : ils savent que s'ils échouent dans leur région, la prochaine fois celle-ci sera gérée par le Front national. Ils savent aussi qu'ils doivent leur élection à un Front républicain
Xavier Bertrand, qui voulait faire de la politique autrement, respecte donc son engagement en trahissant ses électeurs de droite et en courant derrière un éventuel poste ministériel… Cette "droite" est pitoyable.