Interrogé par Les Echos, Jean Leonetti revient sur les principales conclusions du rapport de la mission d'information sur la bioéthique remis le 20 janvier 2010 au gouvernement. Celui-ci propose notamment de "donner un caractère définitif aux dérogations" accordées au principe d'interdiction de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, et de ne plus réviser la loi tous les cinq ans. Concernant la recherche criminelle sur l'embryon, il précise que la mission propose de ne plus la limiter à une "finalité thérapeutique" mais "de considérer à l'avenir toute finalité 'médicale', élargissant ainsi le spectre d'action laissé aux chercheurs".
Le choix de maintenir l'interdit avec dérogations et non d'opter pour une autorisation sous conditions se justifie selon lui par sa "cohérence avec le reste du droit français qui, traditionnellement, pose des interdits, au besoin aménagés de dérogations". Il s'appuie sur l'exemple de la loi Veil qui prévoit la garantie du "respect de tout être humain dès le commencement de sa vie" avant de poser un régime d'exception autorisant à porter atteinte à ce principe "en cas de nécessité et selon les conditions définies par la loi". La filiation est posée. On sait où cela mène : les dérogations deviendront un droit.
Le projet de loi devrait arriver au Parlement au printemps, après les régionales.
JCM
Savez-vous comment les stérilisations volontaires définitives sont devenues légales alors qu’auparavant elles étaient considérées comme des mutilations ?
De la même façon en remplaçant les mots “finalité thérapeutique” par “finalité médicale'” dans le code de déontologie médicale. Et comme pour l’OMS le concept de santé n’a plus rien à voir avec la maladie (ce n’est qu’un état de “bien être” corporel, psychologique et social) tout devient autorisé pour la médecine.
J’avais à l’époque averti en temps voulu Mme BOUTIN qui avait trouvé mon argumentaire “très interressant”, mais personne n’a rien dit lorsque c’est passé au Parlement !
Maintenant il me devient plus difficile de faire jouer une clause de conscience pour ne plus y participer.
Vincent
Donc ce n’est ni un statu quo, ni un moindre mal qui est proposé mais une aggravation flagrante.
Merci à ceux qui ont voté Sarkozy.
On espère que ceux de nos évêques si prompt à parler de maurassiens vont cette fois intervenir… ils ont charge d’âmes, y compris l’âme des enfants à naître.
JACQUES-FRANCOIS
Et si l’on votait tous pour ‘La liste Chrétienne’ aux prochaines élections Régionales aux lieux de geindre et de rester les bras croisés ?
Merci !
JFL
Sancenay
du cynisme de bas étage.