Mi-mai, le gouvernement colombien a annoncé avoir adhéré à la Déclaration de consensus de Genève, un accord diplomatique « pro-vie » lancé en 2020 sous l’administration Trump et signé par 35 Etats représentant 20% de la population mondiale. Trois pays du Conseil de l’Europe l’ont signée (Pologne, Hongrie et Géorgie). Le Guatemala et la Russie l’ont également rejoint ces derniers mois, alors que l’administration Biden en a retiré les Etats-Unis.
La Déclaration de consensus de Genève réaffirme que la famille est « l’élément naturel et fondamental de la société », qu’il n’y a pas de droit international à l’avortement, que l’avortement ne devrait jamais être promu comme méthode de planification familiale et que les décisions sur les politiques en matière d’avortement doivent être prises exclusivement au niveau national.
L’entrée de la Colombie dans l’accord va à l’encontre des décisions prises par la Cour constitutionnelle ces dernières années : en 2006, la Cour avait autorisé l’avortement en cas de viol, de danger pour la santé de la mère ou si le fœtus était atteint d’une « malformation compromettant sa survie »; puis en février cette année la Cour a ordonné au gouvernement de faciliter l’accès à l’avortement à la demande jusqu’au sixième mois de grossesse et jusqu’au moment de la naissance si l’enfant s’avère handicapé. Depuis, le Congrès a rejeté toutes les propositions législatives allant dans ce sens, mais le pouvoir exécutif a autorisé l’avortement dans les hôpitaux publics au moyen de mesures administratives.
Aux Etats-Unis, les mesures pro-vie s’enchaînent, en attendant la décision de la Cour Suprême sur l’arrêt Roe vs Wade. En Floride, les autorités sanitaires ont suspendu samedi la licence de la clinique d’avortement de Pensacola, après l’hospitalisation de deux femmes ayant subi des avortements dans cette clinique. Le document pointe « des déficiences opérationnelles “mettant en danger la santé, la sécurité et le bien-être” » des patientes de la clinique. Une des femmes a dû être réanimée et transfusée suite à l’intervention. Dans un autre cas, en mars, une femme a dû être opérée d’urgence et subir une hystérectomie. Une troisième patiente avait été victime d’une perforation utérine l’année dernière. Le mois dernier, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a promulgué une loi interdisant « la plupart des avortements » après 15 semaines.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a lancé début mai un appel en faveur de l’avortement :
« Restreindre l’accès à l’avortement ne réduit pas le nombre de procédures – cela mène les femmes et les jeunes filles à avoir recours à des procédures dangereuses ».
L’OMS a publié début mars de nouvelles lignes directrices sur l’avortement. Ces lignes directrices rassemblent plus de 50 recommandations portant sur la pratique clinique, la prestation de services de santé et les interventions juridiques et politiques visant à favoriser la fourniture d’avortement.
Quant à Emmanuel Macron, il veut renforcer les pouvoirs de l’OMS, pour prévenir les pseudo-pandémies :
#WHA75 | ❝L’OMS est la seule institution légitime pour garantir la sécurité sanitaire universelle, et nous permettre d’avoir une réponse coordonnée, unie et solidaire.❞@EmmanuelMacron appelle à renforcer l'OMS @WHO pour bâtir un monde plus sûr pour les générations futures. pic.twitter.com/7Xwlmm58Z9
— France ONU Genève 🇫🇷🇪🇺 (@FranceONUGeneve) May 22, 2022
Gaudete
Qu’est-ce qu’il en sait que l’OMS va bâtir un monde plus sûr? L’OMS devrait être contre l’avortement et notre guignol veut obliger toutes les nations européennes à sanctuariser l’avortement, quel bouffon, incapable d’avoir des enfants il veut faire tuer ceux des autres. Il est vraiment possédé
zongadar
le titre est bien vu, toute les batailles sont actuellement mondiales, tout est lié des injections à l’Ukraine en passant par l’avortement. Poussé par les patriotes, l’état profond accélére son programme de soumission et devient ainsi repérable ce qui devrait réveiller les peuples.
AFumey
Il est bon de rappeler les principaux financeurs – donc les véritables patrons – de l’OMS:
en premier Bill Gates, via sa fondation et aussi GAVI, à hauteur de plus de 20%; puis la Chine, pour plus de 10%.
Ceux qui ont lu “La ferme des animaux” d’Orwell ont en tête sa conclusion: la complicité entre les élites ‘socialistes’ (les cochons) et le grand capital (les autres fermiers).
En question annexe, cela donne aussi une indication sur les véritables patrons de celui qui a été reconduit.
Remède: prier pour sa conversion, et pour que la France retrouve l’élan ‘de sa jeunesse’ lors des turbulences qui s’annoncent, elle qui a été consacrée à Marie, à plusieurs reprises.