La justice suisse s’interroge sur les circonstances du décès d’une Américaine qui aurait mis fin à ses jours en ayant recours à la « capsule » de suicide assisté Sarco. En effet, alors que la mort est censée être provoquée par une asphyxie à l’azote, l’Américaine présente « des marques inexpliquées sur le cou » selon les informations communiquées par le médecin légiste au procureur. Ce qui laisse supposer que la mort est due à une strangulation.
Florian Willet, président de The Last Resort, la société qui propose la capsule, est toujours en détention provisoire, cinq semaines après les faits. Il était la seule personne présente dans la forêt au moment du décès de la femme. Deux avocats et une photographe néerlandaise avaient également été arrêtés mais, arrivés sur les lieux après le décès, tous ont finalement été libérés après 48 heures.
Bien que les faits aient été filmés, « une pratique courante parmi les organisations d’aide à la mort en Suisse pour prouver que la personne s’est donné la mort de son plein gré », il y aurait des « lacunes inexpliquées » dans l’enregistrement. The Last Resort nie que son président ait étranglé la femme, affirmant qu’elle souffrait d’une ostéomyélite, ce qui aurait causé les marques.
Source : Gènéthique
Adalbert
Asphyxiée ou étranglée quelle différence ? C’est toujours un meurtre.
Grégoire
La grande thèse des promoteurs de cette machine léthale est que “le sujet se donne lui-même la mort” (par asphyxie) :
Si le sujet est mort de strangulation, l’intervention d’un tiers est alors évidente
Garde67
Que voulez-vous, lorsque l’euthanasie est ratée, il faut bien quelqu’un qui aide à mourir.
En tout cas, la capsule porte bien son nom : Sarco (phage) !
Adalbert
Il me semble que fournir à quelqu’un une machine qui le tue ( moyen “létal” et non pas “léthal”) même si le désespéré appuie lui-même “sur le bouton”, c’est bien intervenir directement, l’hypocrisie en plus.
Meltoisan
Si ces gens-là s’occupaient plutôt de l’aide à vivre dans la dignité que de la prétendue aide à mourir dans la dignité, oxymore commercial car s’il y a “aide à mourir”, il ne peut y avoir “dignité” ce serait mieux mais l’idéologie mortifère et l’appât du gain veillent.
En revanche, on empêche les gens de réfléchir en faisant la comparaison avec des personnes gravement malades, réellement aux dernières extrémités de la vie que l’on soulage avec une médecine qui, effectivement, peut faire intervenir la mort un peu plus tôt.
AnneR
Le nom et l’esthétique de ce bidule ressemblent à l’univers de la publicité pour une croisière dans les mers bleues du Pacifique.
Certes, mais ses caractéristiques trahissent qu’il n’est autre… qu’une chambre à gaz.