Une délégation de la CGT représentant les travailleurs clandestins en grève a reçu l’assurance hier soir du ministère de l’immigration que les 5 préfectures concernées par la grève "allaient étudier positivement" les dossiers de ces salariés. Didier Chenet, président du Synhorcat (Syndicat national des hôteliers restaurateurs cafetiers et traiteurs, syndicat adhérent du Medef et de la CGPM, Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises), s’est déclaré pour une "régularisation massive" :
"Si on régularise au cas par cas et qu’on traîne cela trop longtemps cela veut dire que les chefs d’entreprises vont devoir licencier, pour nous cela sera un non sens et une perte économique".
"Visiblement, la politique du gouvernement contre l’immigration clandestine n’impressionne pas les sans-papiers. Il était devenu usuel de les voir manifester au grand jour pour leur régularisation. Cette fois, ils ont engagé des mouvements de grève […]. A cette occasion se dévoile le consensus qui existe entre l’extrême gauche et le monde patronal sur la question de l’immigration. Nombreux sont en effet les employeurs qui soutiennent, pour des raisons économiques, ces demandes de régularisations, tout en admettant avoir été abusés par de fausses cartes d’identités qu’une loi de 2007 leur fait obligation de vérifier. […]
Comment un Etat de droit peut-il tolérer de voir ses règles ouvertement violées ? Comment un parlement peut-il accepter de voir ses textes remis en question ? Comment l’opinion peut-elle comprendre que des emplois, généralement peu qualifiés, soient donnés à des clandestins alors qu’il existe près de trois millions de chômeurs et que les jeunes s’angoissent pour leur avenir ? […] Nicolas Sarkozy osera-t-il taper du poing sur la table, jeudi soir à la télévision ? Les paris sont ouverts."
michel
Comment peut-on tolérer que des étrangers (qui plus est sans-papiers) manifestent sur notre sol ?
Où est passé le législateur ?
Claurila
http://docs.google.com/Doc?id=dc2m8p62_54d63469gm
Sans-papiérisme et socialisme
Le sans-papiérisme provient d’un mariage entre la tradition socialiste du racisme institutionnel incarnée par Adolf Hitler, et la tradition socialiste de dénaturation des Droits de l’homme pour mieux les tuer… le premier Droit de l’homme, c’est de disposer librement de sa personne et de ses biens ; le sans-papiérisme va au contraire, et faussement, présenter comme un “Droit de l’homme” celui de s’installer chez les autres sans y avoir été invité.
Au début, les inventeurs du socialisme niaient franchement les Droits de l’homme : le “gouvernement des savants” ne devait pas tolérer que des “obscurantistes” s’opposent à l’organisation “rationnelle” de la société : on les traiterait, disait Auguste Comte, comme des “quadrupèdes”. C’est pour cela que Hayek, qui mentionne cette citation, appelait le socialisme “The Counter-revolution of Science”, dans le livre qui porte ce nom.
Plus tard, toujours au prétexte de la science, cette fois-là biologique, le socialiste national Adolf Hitler allait à son tour nier les Droits de l’homme, quand cet homme-là n’avait pas la “bonne” race ou s’opposait à ses desseins.
Entre-temps, d’autres socialistes avaient compris que les gens normaux y croient, aux Droits de l’homme, parce qu’ils ne consistent que dans une mise en forme de la morale sociale commune : respecter la personne et la propriété d’autrui, ne pas laisser les hommes de l’état faire n’importe quoi sous prétexte qu’ils sont les plus forts. Alors ils ont appris qu’on pouvait les détruire, ces Droits de l’homme –ce qui est l’essence du socialisme– en faisant semblant de les promouvoir.
Comment ? En présentant comme un “Droit” ce qui n’en est pas, ce qui leur permet de faire passer pour la “défense” des Droits de l’homme ce qui les détruit : l’usurpation du pouvoir social, la violation du Droit des autres par les hommes d’un état de plus en plus omniprésent. Pour mettre au pouvoir les gangsters du socialisme, la “nouvelle forme de servitude” dont parlait Tocqueville, il faut faire croire aux gens que ce qui est injuste serait juste, et réciproquement.
Le sans-papiérisme provient d’un mariage entre la tradition socialiste du racisme institutionnel incarnée par Adolf Hitler, et la tradition socialiste de dénaturation des Droits de l’homme pour mieux les tuer.
Au socialisme hitlérien, le sans-papiérisme emprunte la négation des Droits de l’homme quand il a la “mauvaise” race, en l’espèce parce qu’il est blanc. Le sans-papiérisme nie les Droits de l’homme blanc parce qu’il est blanc, c’est donc un racisme institutionnel, un avatar contemporain du nazisme. A l’occasion de la décolonisation, puis de l’embourgeoisement de la classe ouvrière, les socialistes ont simplement étendu leur négation des Droits de l’homme de celle de l’homme “riche” à celle de l’homme blanc : ce qui compte dans le socialisme c’est de détruire le Droit des autres, de leur imposer son pouvoir arbitraire, le prétexte apparaît secondaire.
Au socialisme pseudo-démocratique, le sans-papiérisme emprunte la tradition de subversion du sens des mots : le premier Droit de l’homme, c’est de disposer librement de sa personne et de ses biens ; le sans-papiérisme va au contraire, et faussement, présenter comme un “Droit de l’homme” celui de s’installer chez les autres sans y avoir été invité
(si ces autres-là sont occidentaux et si l’envahisseur ne l’est pas : l’inverse est absolument verboten et ses manifestations passées donnent lieu à des cérémonies de repentance à l’infini, aux frais de gens qui n’y sont le plus souvent pour rien mais qui sont censés porter une culpabilité raciale collective à travers les âges : c’est bien un raisonnement nazi).
Le sans-papiérisme “exige” donc qu’on “reconnaisse” par une “régularisation” ce prétendu “Droit”, qui est au contraire une négation fondamentale du Droit, l’expression visant à faire passer pour une formalité, refusée pour des raisons incompréhensibles ou inavouables, ce qui est une mise en cause de la légalité en soi, et pour des victimes des délinquants. Et il appelle à la répression policière de ceux qui dénoncent l’injustice de cette invasion.
Parce qu’il est cette négation fondamentale du Droit, le sans-papiérisme est une entreprise communiste.
C’est aussi une subversion totale de l’état, a fortiori démocratique. En effet la fonction première de l’état, c’est la défense : tenir les étrangers indésirables à l’écart du territoire national. Prétendre que par définition il ne saurait y avoir d’étranger indésirable, c’est nier cette fonction-là de l’état, probablement la seule légitime puisque c’est la seule dont on ne soit pas absolument certain qu’elle serait mieux remplie sans lui
(l’anarcho-capitalisme fait logiquement disparaître le problème de l'”immigration” en laissant chacun inviter qui il veut sur sa propriété privée et –horresco referens– en interdire souverainement l’accès à qui il ne veut pas, mais au prix d’une sorte d’impasse sur cette question de la défense : en effet, il ne fournit pas forcément de réponse satisfaisante au problème de l’entrée massive de tiers résolus à violer de concert les propriétés en question).
C’est pour cela que dans un état démocratique le premier Droit des citoyens, c’est de décider qui sont les étrangers acceptables et lesquels sont, au contraire, indésirables : comme il n’y a pas et ne peut pas y avoir de “droit” de s’installer chez les autres sans y avoir été invité, comme dans un état démocratique les citoyens sont co-propriétaires du territoire commun à défendre et comme le propriétaire est souverain sur sa propriété, cette question-là ne peut pas relever d’un autre principe juridique que celui-là (de même des conditions d’accès à cette communauté de co-propriétaires : en Suisse, l’UDC appelle les citoyens à un referendum le 1 juin prochain pour réaffirmer ce principe contre les faux juristes usurpateurs du Tribunal Fédéral http://www.svp.ch/index.html?page_id=3666à ).
En niant la légitimité de la loi démocratique à ce sujet, et en appelant à la censure violente de ceux qui s’opposent à lui, le sans-papiérisme s’affiche comme un complot contre la démocratie, comme une volonté d’usurpation du pouvoir politique. Et comme il le le fait pas, bien au contraire, pour abolir l’état, il n’est, encore une fois, qu’une manifestation de la démarche bolchévique. Ce n’est pas un hasard si c’est une coterie sournoise menée par le communiste Kennedy qui, aux Etats-Unis, a tenté de faire passer une “régularisation” de 20 millions de “sans-papiers” ; et c’est parce qu’ils avaient compris quelle fraude on essayait de commettre derrière leur dos que 70 % des citoyens américains, par leurs seules protestations, ont fait échouer le projet –en outre ils étaient conscients, beaucoup mieux que la Droite Nationale française elle-même, de l’esclavage supplémentaire que, dans la pseudo-démocratie socialiste, une telle “régularisation” inflige aux contribuables indigènes.
Le sans-papiérisme est aussi un principe communiste parce qu’il ne distingue pas la société de l’état. Si la société civile dépasse les frontières, et peut même embrasser le monde entier, la fonction de défense de l’état fait forcément de la société politique une société fermée : elle est là pour ça. Eriger la “société ouverte” à la Karl Popper en principe politique, comme le fait par exemple George Soros, c’est confondre l’état avec la totalité de la société : c’est méconnaître l’autonomie de la société civile, et appeler à l’imposition d’un état mondial, incontrôlable et totalitaire.
Manifestation typique du socialisme actuel, le sans-papiérisme est donc à la fois nazi et bolchévique, ce qui n’est pas surprenant de la part d’une machine de guerre contre les Droits de l’Homme et du Citoyen. Ce qui en fait une version plus menteuse du nazisme, une continuation du bolchévisme et une incarnation parfaite de l’absurdisme socialiste, c’est son discours falsificateur : il cherche à faire passer pour une “défense des Droits” leur négation fondamentale, pour de l'”anti-racisme” un racisme systématique et manifeste, et pour une démarche “citoyenne” une entreprise par définition anti-démocratique.
Anonyme
Bravo à Claurila.
Beau démontage de la perversité de “citoyens donneurs de leçons” qui ne savent que détruire parce que la racine de leurs motivations est le ressentiment, voire la haine.
Aslan
Monsieur Rioufol joue vraiment au naïf.
Lors de l’émission C dans l’air du jeudi 17 avril 2007, intitulée “Emplois cherchent chômeurs”, très bonne émission dans la mesure où les vrais problèmes relatifs au chômage ont été abordés, loin des clichés véhiculés par les milieux néo-thatchériens.
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_article=2747
Contrairement à ce que dit ou laisse entendre Y. Rioufol, ces emplois sont qualifiés (boulanger, maçon, spécialiste en coffrage béton, cuisinier…). Certes moins que pour un ingénieur en physique nucléaire.
Mais pour les exercer il faut justifier d’une formation reconnue dans le secteur concerné.
Le problème vient, d’une part, de l’absence ou de l’insuffisance en France de l’offre de formation pour adultes.
D’autre part, ce dernier problème n’existerait pas ou moins si, à la différence de ce qui se passe au Royaume-Uni et dans d’autres pays européens, les employeurs français -souvent prêts à se gargariser des “recettes” anglo-saxonnes- n’étaient pas obsédés (tendance névrotique) par la formation initiale des candidats et atteints de diplômite aigüe. En Grande-Bretagne, avec un diplôme en histoire-géo on peut obtenir un poste à responsabilité dans une banque (exemple cité par le Figaro économique il y a quelques années).
Pourquoi ce qui est interdit au pékin de base serait accepté pour les diplômés des “Grandes Ecoles” ? Pourquoi les diplômés de l’X, d’HEC, de l’ENA (entre autres) pourraient passer de la Fonction Publique au privé (et inversement), d’un secteur du privé à un autre sans avoir de formation spécifique pour leur nouveau poste et pas les autres diplômés (et même les non diplômés) ?
Les diplômes des “Grandes Ecoles” vous transforment-ils en Superman du marché du travail ?
Connaissant de tels diplômés, cette idée me fait plus que rire.
Enfin – et ce point a été effleuré dans l’émission C dans l’air – pourquoi un employeur, dont l’objectif unique (quoi qu’en dise les tenants du néo-thatchérisme heureux) est de faire du profit, pourquoi dépenserait-il de l’argent à former des Français(es) alors qu’il peut employer à vil prix des immigrés clandestins ?
Alain Minc, le Grand Manitou de l’économie et des merdias “français”, ne pense pas autrement :
«Ainsi entrons-nous dans une économie qui fera cohabiter le plein-emploi et l’exclusion et qui nous obligera à rouvrir les vannes de l’immigration. Afin de satisfaire aux besoins de l’économie productive, la probabilité est grande qu’au lieu de nous acharner à réinsérer et à qualifier les exclus, tâche à la Sisyphe, nous préférerons accueillir de nouveaux immigrés.»
http://www.veritesurlefn.org/modules/mediawiki/index.php/Th%E8me_:_%E9conomie
Je cite le clandestin, interrogé dans C dans l’air :
“il te paie avec des salaires minables”,
“t’a pas le droit de tomber malade”.
C’est bôôôôôôôôôô la justice sociale !
Aslan
L’adresse exacte du dossier de L’EXPRESS du 23/11/2007 “Faut-il relancer l’immigration…” est la suivante :
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/immigration/dossier.asp?ida=418357&p=1
Xtophe
De plus en plus dans notre société, s’installe une légitimité de ne plus respecter la loi !
Ce qui est le plus frappant (et à mes yeux le plus grave), c’est que certains (les pauv’ patrons qui font semblant de tomber des nues en s’apercevant que leurs employés sont des étrangers clandestins) en appellent au Président de la République pour déroger à la loi.
– Loi qui stipule que tout individu avéré coupable de faux et d’usage de faux peut être condamné jusqu’à 5 ans de prison.
– Loi qui stipule également l’expulsion d’étrangers présents sur le territoire de manière illégale.
Or, l’action du Président de la République est subordonnée à l’application de la loi ! Personne n’est au dessus des lois ; pas même le Chef de l’Etat !
– Un citoyen qui ne respecte pas la loi est un contrevenant.
– Un élu qui ne respecte pas la loi est un profiteur.
– Un Chef d’Etat qui ne respecte pas la loi est un dictateur !
Ras-le-bol ! La loi est faite pour tous ; et elle est faite pour être appliquée ! Dura lex, sed lex !!!
Si le Gouvernement n’est même plus capable de faire observer la loi, comment voulez-vous que l’on continue à la respecter ? Comment voulez-vous que l’on continue à respecter nos élus ? Comment voulez-vous que l’on continue à respecter nos institutions ?