Dans l’émission du 20 octobre de On n’est pas couché, un célèbre animateur de télévision a eu 1h20 pour parler de « GPA éthique », ou de « GPA équilibrée ». « GPA responsable » dit aussi un rapport récent du cercle de réflexion Génération Libre (Rapport pour une GPA responsable en France. La famille pour tous. Septembre 2018). Ce rapport présente un schéma synthétique des acteurs engagés dans un processus de GPA.
Il s’agit d’uncontrat avec des parties prenantes : des associations (des ONG ?), des producteurs, des consommateurs, des vérificateurs d’hygiène, une « vraie » solidarité entre les parties prenantes (exprimée par M-O.Fogiel qui passe ses vacances avec la mère porteuse de « ses » enfants…) ; des juristes bien sûr pour le respect des droits (on voit bien sur le schéma que l’enfant n’est pas partie prenante). Et au milieu, un produit qui semble crier au secours.
Les « producteurs » reçoivent un juste prix (pour M-O.Fogiel, pour une transaction à 100/150K€, 10K€ pour la fournisseuse d’ovocytes, 20K€ pour la « femme » porteuse : on évite soigneusement le mot « mère »).
La « GPA éthique », c’est en fait une nouvelle branche du commerce équitable. Le Commerce Equitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du Commerce Equitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. ».
Changeons juste quelques mots :
« La GPA éthique est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial des enfants. Elle contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au sud de la planète. Les organisations de la GPA éthique (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques de la GPA conventionnelle. »
Tout y est.
La GPA « éthique », ou la production d’enfants Max Havelaar.