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Tribune libre

La honte de la Vème République : je suis ? je suis ? je suis ?

La honte de la Vème République : je suis ? je suis ? je suis ?

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Il est impliqué en tant que témoin assisté dans la meurtrière affaire de Karachi (14 morts tout de même) ayant permis le financement de la campagne électorale de M. Balladur via le paiement de rétrocommissions sur la vente de frégates…

Il a supprimé en 2003 la police de proximité en humiliant au passage le directeur de la police de Toulouse sur fonds de basse démagogie à bon marché… Ce qui ne l’a pas empêché en 2012 de la reproposer à nouveau…

Il a accédé au pouvoir suprême sur un gros malentendu, son opposante au second tour étant encore plus nulle que lui, elle a laissé une ardoise de 180 millions d’euros à l’ex-région Poitou-Charentes.

Il a trahi le vote de ses compatriotes en 2007 en ratifiant au sein d’une conférence intergouvernementale le Traité de Lisbonne, pourtant rejeté lors du référendum par les Français…

Via Christine Lagarde, alors ministre de l’économie, reconnue ensuite coupable de négligence par la Cour de justice de la République, il a rendu un arbitrage favorable dans le cadre de l’affaire Tapie-Adidas octroyant plus de 400 millions d’euros au sulfureux ex-président de l’OM,

Il a participé en tant que chef de l’Etat à la négociation d’un contrat de vente d’hélicoptères au Kazakhstan, ayant vraisemblablement donné lieu à de nouvelles rétrocommissions… Argent quand tu nous tiens…

Il a prononcé le désormais fameux (fumeux ?) discours de Dakar en juillet 2007, abîmant là l’image de la France en Afrique affirmant notamment que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ». Macron a ensuite enfoncé le clou…

Il est concerné dans l’affaire des sondages de l’Elysée, suite à la signature irrégulière de plusieurs marchés prévoyant la fourniture de sondages et contractés auprès des sociétés de deux conseillers du président, Patrick Buisson et Pierre Giacometti (9,4 millions d’euros). Protégé par son immunité présidentielle, il refuse de répondre sur le fond…

Il a accueilli à bras ouverts, faisant copain-copain avec le dictateur terroriste Kadhafi lui permettant même de planter sa tente dans le jardin de l’Elysée, quitte à le trahir quelque mois plus tard dans une opération « place nette et bonne conscience »…

Il aurait perçu de ce même dictateur Lybien une obole évaluée à 50 millions d’euros pour financer sa campagne électorale de 2012 (et/ou s’enrichir ?). Le procès débute aujourd’hui, un vrai régal…

Faisant feu de tout bois, il est condamné à porter un bracelet électronique (1 an ferme) suite au jugement prononcé dans le cadre de l’affaire des écoutes consécutive à l’enquête sur les soupçons de financement lybien de la campagne présidentielle de 2007.

De tout évidence pas très à son aise avec les comptes de campagne, il est condamné en 2024 à 6 mois ferme dans le cadre de l’affaire dite Bygmalion portant là aussi sur la mise en place d’un système de fausses factures afin d’éviter le dépassement du plafond de dépenses électorales dans le cadre de la campagne de 2012… Il se pourvoit en cassation, on sait jamais…

Mensonges, manipulations, corruption, destruction… Un joli bouquet garni… Et il se permets de donner encore de précieux conseils…

Et dire qu’il y pensait dès le matin en se rasant…

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

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11 commentaires

  1. Et, encore, vous oubliez la “cerise sur le gâteau” : c’est à lui que l’on doit la départementalisation de Mayotte dont les Français n’ont pas fini de payer le prix et les conséquences en terme d’immigration et de populicide.
    Quant aux “précieux conseils”, il les donne principalement à qui ? Je vous le donne en cent, je vous le donne en mille : À MACRON… Tout s’explique !

    • Très juste : la départementisation de Mayotte est incompréhensible car chacun pouvait prévoir le désastre migratoire qui s’en suivrait… Quand on installe une pompe aspirante, c’est pour qu’elle aspire !

  2. Somme toute, un personnage peu recommandable, qui ne vaut guère mieux que ses successeurs…

  3. Un «petit personnage» dont la trahison du Traité de Lisbonne aurait dû provoquer la destitution, voire un soulèvement populaire. Son règne a ouvert l’Élysée aux Hollande, aux Macron et aux Sarrasins. La démocratie est sous contrôle d’État qui contrôle l’information. Résultat : aucune pointure présidentielle en lice, sinon Zemmour qui n’est pas très populaire et Marine Le Pen dont le nom à lui seul torpille les ambitions (sans parler de ses compromissions électoralistes inquiétantes, notamment sur la compatibilité de l’islam avec la République). Quel être sensé voudrait être président dans ce panier de crabes, dans cette pétaudière de hauts-fonctionnaires corrompus au pouvoir. Tapie n’était peut-être pas un saint, mais ce qu’il lui ont fait en utilisant le Crédit Lyonnais, la Justice et la Presse ressemble a ce qu’a subi Trump depuis 2016. C’est ce qui attend le moindre réformateur. Mais «Bienvenu» aux profiteurs, aux prévaricateurs et aux complices de nos malheurs. Amen!

    • Qui aura la volonté et le courage de réclamer et de militer pour le rétablissement de la notion de crime d’INDIGNITÉ NATIONALE et sa condamnation pour tous ces traîtres ?

  4. Pour note, les questions relatives au financement de campagne qui ont permis la découverte des fraudes existent – en pire – au sujet des deux dernières campagnes présidentielles.
    Avec des employés de sécurité payés en cash, des comptes de campagne qui ne comptent pas tout mais validés quand même, des juges tranchant l’affaire Benalla et d’autres nommés au conseil constitutionnel (et donc intouchables comme fafa et ses 14 signalements tracfin selon l’immonde), des allégations par d’ancien diplomates que de l’argent serait venu d’Algérie, l’apparition et l’expansion fulgurante de la DZ mafia, et les tentatives de couper les ponts avec l’Algérie ces derniers temps (Tebboune n’est pas Khadafi, mais bon…)
    Beaucoup de “coïncidences” et d’incohérences qui, jusqu’à preuve, interrogent, pour le moins.

  5. Vite un Javier Milei s’il vous plaît !

  6. La seule chose qui était un peu positive chez ce lascar à la base: Il n’était pas énarque… Finalement fripouille est le mot clé et se suffit à lui seul .

  7. Je ne comprends pas que Kadhafi ai traité avec un bandit pareil 😁

  8. Quand il a succédé à son prédécesseur en 2007, une grande surface avait salué l’évènement avec humour : un présentoir réfrigéré, installé dans l’entrée de l’établissement, proposait une promotion sur deux camemberts disposés côte-à-côte “Président” et “Lepetit”.
    Tout un programme !…

  9. La lecture des commentaires (dé)montre que c’est bien la droite qui a trahi l’esprit de la V° République.
    Marine a tué Jean-Marie pour se soumettre à l'”Arc républicain” ; Nicolas a tué Charles, son “père” spirituel pour jouer au président.
    Comprenez le bien : avec de tels personnages, la droite ne parviendra jamais au pouvoir. Il vaut mieux pour la France, en tout cas, que cette droite-là n’accède jamais plus aux responsabilités politiques. Elle a trop abimé la France.
    Ce n’est pas dans les partis politiques, du reste, que sortira l’homme ou la femme providentiel(le). Les partis sont tous corrompus.
    Notez bien aussi que je n’exonère pas la gauche ni l’extrême-gauche. Mais ces derniers n’ont jamais renoncé à leur idéologie et n’ont jamais abattu les statues de leurs gourous. Mélenchon et compagnie restent des révolutionnaires.
    Il faut comrendre aussi une chose : la république, issue d’une révolution barbare et génocidaire, est le régime idéal pour la gauche. La droite, issue de feu la monarchie et/ou du bonapartisme, est prisonnière de ce régime. Le Général de Gaulle, en instituant la V° République, a cherché une légitimité par le bas (référendums) à défaut de l’obtenir par le haut (sacre). Ces successeurs de “droite” se sont ingéniés à détruire cette légitimité populaire, sous la pression de la gauche.
    Le résultat, nous l’avons sous les yeux : une crise institutionnelle, le retour du régime des partis, la menace d’une insurection islamo-gauchiste.
    la Cinquième république n’existe plus, la Sixième, révée par Mélenchon, est déjà en place. Et personne à droite ne s’en est aperçu.

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