L’euthanasie, petit à petit : le tribunal correctionnel d’Angers a relaxé, lundi 2 mai, un vétérinaire poursuivi pour avoir fourni une fausse ordonnance de produits euthanasiants à un ami atteint de la maladie de Charcot, qui a mis fin à ses jours au printemps 2019.
En prononçant la relaxe, la présidente a invoqué “l’état de nécessité” plaidé par l’avocat de la défense, Antoine Barret. Selon ce dernier, cette décision est “une première”.
“Il se pourrait que d’autres tribunaux soient saisis de cette question et, s’ils vont dans le même sens, cela pourrait faire jurisprudence”.
Le parquet peut encore faire appel. Il avait requis quatre mois de prison avec sursis à l’audience et avait demandé, au début de l’instruction, que le vétérinaire soit poursuivi pour “assassinat et tentative d’assassinat”.