C'est le constat unanime qui ressort des Etats-Généraux. Ainsi Libération titre :
Et l'article :
"Pour Emmanuel Macron, il est des promesses visiblement plus difficiles à tenir que d’autres. Notamment celle d’ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. A l’occasion de son premier anniversaire à l’Elysée, certains de ses proches ont été interpellés sur la concrétisation de cet engagement de campagne. «Je suis attaché à ce que nous fassions ce que nous avons dit, que la PMA pour toutes soit adoptée avant la fin du mandat de la majorité», a évacué lundi Richard Ferrand, le patron des députés LREM, sur France Inter. Sans enthousiasme et en marchant sur des œufs."
Et La Croix:
Les tenants de la réforme prennent le pli de relativiser l'intérêt de ces Etats-Généraux.
Nicolas Patte, en charge de la communication de Cap collectif, plate-forme spécialisée dans la démocratie participative, qui se charge d’un premier travail de synthèse au profit du CCNE, explique ainsi :
« Nous allons explorer l’ensemble des contributions et en faire une cartographie des arguments ». « Il s’agit de faire remonter et de lister les arguments et non de dire si la majorité est d’un côté ou d’un autre ».« Le but des états généraux est d’éclairer le législateur, mais pas de décider à la place des responsables politiques. Au fond, il y a un risque que ces états généraux ne satisfassent personne. »
Les travaux ont déjà démarré à l'Assemblée nationale. Cette semaine, la commission des lois se réunit en collaboration avec la commission des affaires sociales sur les thèmes de bioéthique (recherche sur l'embryon, recherche génétique, droit de la bioéthique).