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France : Société

La révolution sexuelle n’est pas arrivée par accident

La révolution sexuelle n’est pas arrivée par accident

Un long article long détaille l’organisation de la libération sexuelle. Extraits :

[…] En résumé, il ne fait aucun doute que les méthodes de contrôle des naissances ont été développées et propagées à grande échelle, non pas pour libérer les femmes, mais pour contrôler la population et diminuer la naissance des « indésirables ». À l’inverse, si elles avaient été conçues comme une tentative de libérer les femmes, elles auraient échoué de manière spectaculaire. Toutes les études ont montré que le bonheur des femmes n’a cessé de diminuer depuis les années 1960.

Selon une étude publiée dans l’American Economic Journal en 2009 :

« Plus de 1,3 million d’hommes et de femmes ont été interrogés au cours des 40 dernières années, tant ici qu’aux États-Unis et dans les pays développés du monde entier. Partout où les chercheurs ont pu collecter des données fiables sur le bonheur, le constat est toujours le même : de plus grandes opportunités en matière d’éducation, de politique et d’emploi ont correspondu à une diminution du bonheur de vie des femmes, par rapport aux hommes »13.

Le Guardian britannique a publié un article sur ce même sujet en 2009, affirmant que

« selon plusieurs études significatives, le bonheur des femmes par rapport à celui des hommes a diminué au cours des 25 dernières années. Cela concerne les femmes de tous les groupes d’âge, et c’est évident dans de nombreux pays, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni »14.

[…] Cet énorme changement culturel s’est accompagné d’une campagne de marketing agressive visant à modifier l’ensemble des perceptions des gens quant à la finalité du sexe. Au lieu d’être un outil de création de liens et de reproduction réservé aux relations sérieuses et engagées, la révolution sexuelle a encouragé les gens à considérer le sexe comme une simple option de style de vie et une activité récréative. Le sexe est une activité de loisir qui n’a pas plus de signification ou de conséquence intrinsèque que de jouer au tennis – et les partenaires ne doivent pas se connaître mieux que des semi-étrangers qui s’arrêtent pour faire une partie rapide.

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3 commentaires

  1. Pour le mâle qui cherche l’aventure, la contraception est positivement une « libération » de la femme, oui : le partenaire féminin n’a qu’à prendre « ses précautions », pour que lui-même puisse vivre sa relation sans responsabilité paternelle ultérieure. Donc, elle devient nécessairement « libre », c’est-à-dire disponible, pour satisfaire les fantasmes du mâle. La femme libérée, c’est la réalisation enfin possible du vieux rêve du communisme révolutionnaire, de « mettre les femmes en commun », sans qu’il en résulte une quelconque responsabilité parentale. Pour le financier, c’est également une « libération » de la femme, qui n’ayant pas d’enfant peut apporter sa force de travail à la société sans être encombrée de ses marmots improductifs. Belle alliance improbable du communisme et du capitalisme… pour finalement rendre accessible la femme, en tant qu’objet sexuel ou instrument de production.
    Pour la femme, en revanche, la contraception devient une contrainte sociale permanente, et se traduit souvent en pratique par l’équivalence : il faut être toujours sexuellement réceptive, sinon on est « out », il ne faut pas avoir d’enfants sinon on sort de sa vie professionnelle. En pratique, la « libération de la femme » se traduit alors par une transformation de la femme en femme-objet, à la fois objet économique et objet sexuel. Tu n’as pas de raison de refuser l’acte sexuel, puisqu’il est sans conséquences, et d’ailleurs, il doit rester sans conséquences.
    La « libération » qu’apporte la contraception « permet » certes à la femme de suivre ces schémas promus par la société moderne, mais en quoi est-ce un bien, lorsque ces schémas consistent à nier la nature propre de la femme ? Alors que dans d’autres siècles on « attendait un heureux évènement », maintenant on « tombe » enceinte, le vocabulaire marquant qu’il s’agit d’une lourde peine infligée à une faute ?
    Mais qui dénonce de tels schémas culturels imposés aux femmes ? Qui considère cela comme une libration, réellement ? Et par quelle aberration les associations critiquant par ailleurs la « femme objet » ont-elles été amenées à soutenir l’idée qu’exprimer sa féminité passait par un passage systématique des femmes à la stérilité chimique ? La femme « libérée » de sa maternité ? mais pour tomber dans quel esclavage ?

  2. Rappelons également que l’incitation d’exercer une activité professionnelle pour les femmes a provoqué mécaniquement une diminution des salaires. Et une baisse de la fécondité pour des raisons pratiques.

  3. Le titre m’aurait paru ridicule il y a 3 ans. Mais vu que la grande majorité des gens, y compris dans nos milieux informés, cultivés, catéchisés, ont gobé la terrible pandémie pangoline, j’ai compris qu’effectivement les gens pensent que le mal est le fait du hasard. Satan lui même en est affreusement vexé.

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