Hier était la journée de prière pour les catholiques de Chine. Aujourd’hui, le pape Benoît XVI a demandé de prier pour soutenir le témoignage des catholiques chinois. Témoin en grec se dit martyr. Saluant les pèlerins de langue chinoise venus de toute l’Italie, Benoît XVI a demandé :
"à Marie, Aide des chrétiens, Notre-Dame de Sheshan, de soutenir ‘l’engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus’, en restant ‘toujours des témoins crédibles’ de son amour et en demeurant ‘unis au roc de Pierre sur lequel est construite l’Eglise’".
Le soutien aux catholiques chinois est crucial. Une étude montre qu’il y a en Chine au moins 300 millions de croyants, 3 fois plus que ce qu’estimait le gouvernement il y a quelques années. C’est le christianisme qui a le plus progressé : 12% des croyants (40 millions de personnes contre 16 en 2005 et 10 dans les années 90). Ces données confirment les nombreux témoignages d’évêques qui parlent d’une “grande soif de Dieu“ dans le peuple chinois, après des décennies de matérialisme marxiste et des siècles de matérialisme confucéen.
Ce qui est stupéfiant, c’est que cette nouvelle recherche religieuse secoue aussi le Parti : au moins 20 des 60 millions de cadres du Parti croient en une religion. Selon des statistiques secrètes, 12 millions de cadres participent à des activités religieuses en ville et 4 millions en milieu rural.