Cette analyse rejoint celle que votre blog a publiée hier :
"les analystes démocrates ont rapidement repris leur calme. Il existe en effet pour eux de nombreux motifs d’inquiétude : les arguments ne manquent pas pour montrer que la bataille n’en est peut-être qu’à ses débuts.
Premièrement, la prudence de la Maison-Blanche s’explique par le fait que la décision ne peut que galvaniser plus encore les républicains autour de leur candidat, Mitt Romney. Sorti vainqueur des primaires sans panache, l’ancien gouverneur du Massachusetts pourra visiblement compter sur une participation massive de son électorat en novembre. Déjà, hier, sa campagne a levé 300.000 dollars dans les deux heures ayant suivi le verdict de la plus haute cour juridictionnelle américaine.
Plus inquiétant encore pour le président, les électeurs centristes qui décideront du sort de l’élection dans des États clés comme la Floride, l’Ohio ou la Virginie n’ont jamais été séduits par Obamacare. Malgré des portions très populaires dans le texte de la loi, sa pierre angulaire, le « mandat individuel », n’est approuvé que par 30% des Américains. Les Républicains ne manqueront pas de souligner ce point dans leur campagne de publicités négatives à venir, laquelle s’annonce aussi massive que féroce grâce à l’appui des SuperPACs.
Avec cette bataille du message politique commence officiellement la campagne présidentielle. Les Républicains feront valoir avec force à la majorité d’Américains qui sont en désaccord avec la loi sur la santé que leur dernier recours pour empêcher son application est de voter pour Mitt Romney. Dans une démarche symbolique, la majorité républicaine à la Chambre des représentants votera le 11 juillet pour l’abolition du plan de couverture-santé universelle.
Aucune surprise donc à voir Mitt Romney se précipiter, seulement une heure après le verdict, vers les caméras de télévision pour mettre en avant le contraste entre le président et lui-même. « La seule solution pour se débarrasser d’Obamacare est de se débarrasser du président Obama », a déclaré le candidat mormon.
Dans la pratique, les choses sont un peu plus compliquées. En effet, il faudrait aux républicains remporter la Maison-Blanche et le Sénat, ainsi que conserver leur majorité à la Chambre en novembre pour espérer agir sur Obamacare. Une réelle possibilité aujourd’hui, puisque les sondages entre Obama et Romney montrent un net resserrement entre les deux candidats. Même tendance entre les deux partis pour le contrôle du Sénat.
Le jugement de la Cour suprême a sans conteste apporté une dimension dramatique à la campagne présidentielle. En novembre, les Américains auront devant eux deux solutions bien distinctes : un plan de santé universel ou… rien. Malgré le slogan « Abolir et remplacer », Romney n’a pas encore expliqué quelle solution alternative à Obamacare il mettrait en place s’il entrait à la Maison-Blanche. Ce qui pourrait se révéler très problématique pour les Républicains."
L'americaine
Faut pas etre trop optimiste. Nous ne pensons pas que cela se fera.
Maintenant, aux USA nous allons devoir payer une taxe parce que l’on ne veut pas acheter un service ou un produit.
La prochaine chose va etre de nous imposer si nous n’achetons pas de contraception.
Romney a donne les fondations pour l’Obamacare et vous croyez qu’il va l’abroger….
Depuis combien de temps on nous dit que Roe vs Wade va etre abroger??????????????????
Sad day for America, Roberts vient d’enterrer la liberte.
Et nos chers Bishops qui nous disent de nous mettre a genoux pour la liberte et pour prier contre une loi qu’ils ont approuvees jusqu’au moment ou ils se sont apercus que ca voulait que les institutions Catholiques allaient devoir financer l’acces a a la contraception. Quels naifs! Ils veulent garder leurs taxes exemption.
C’est tout.
Le traite c’est encore un catholique : Judge Roberts. Shameful
bea
creation de l’Observatoire de la Liberte religieuse :
L’archevêque de Baltimore, Mgr William Lori,
L’archevêque dénonce les points de la réforme de la santé du gouvernement Obama qui imposent même à des institutions de l’Eglise de financer l’avortement et la contraception pour leurs salariés, avec une seule exception pour les « Eglises » définies de manière « extrêmement restrictives ».
« De cette façon, affirme l’archevêque, on veut expulser les Eglises du vaste champ de la santé et des soins. On est en train de nous imposer de choisir entre rester dans les sacristies et faire quelque chose qui est contraire à notre conscience ».
« La réforme de la santé d’Obama, conclut Mgr Lori, n’est que la partie visible de l’iceberg. Nous sommes en train de perdre quelque chose de fondamental, la passion américaine pour la liberté religieuse. Et ceci se produit aussi dans d’autres pays ».
http://www.zenit.org/article-31289?l=french
plus nous serons attaques, plus et mieux nous nous defendrons et nous vaincrons les forces du ‘mal’.
P.R.
Souhaitons la victoire de Romney. Espérons, notamment car une défaite d’Obama serait un très bon signe envoyé à tous les “progressistes” du monde. Et puis la crise économique et le chômage record vont lui nuire au moins autant que cette victoire de l’Obamacare. Mais si Romney gagne reviendra-t-il sur les décisions des démocrates ? Le choix du vice-président sera intéressant à étudier.