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La maman de Cassandra et Vincent parle

On peut lire cette interview (que nous a indiquée Jeanne Smits) dans le Parisien d’aujourd’hui, sous une photo du visage tourmenté de Brigitte Nagy.

J’ai refusé de signer l’ordonnance de placement, qui signifiait pour moi un abandon. Ce n’était pas mon choix. Du coup, je ne pouvais pas aller au foyer. J’ai beaucoup téléphoné, Cassandra et Vincent me réclamaient. Je suis allé voir Vincent quatre fois, à la sortie de son collège. Il m’a donné une petite lettre de sa soeur, qui m’a dit qu’elle pleurait dans son lit tous les soirs. […]

Pourquoi l’Italie ?

Mon dossier auprès de la justice est très négatif. […] Mon seul recours était le pape. ma soeur Véronique m’a dit qu’il pouvait nous accorder une audience. Je voulais qu’il serve d’intermédiaire entre la justice et moi.

Vous êtes très croyante…

Oui, je suis catholique pratiquante. Mais les Légionnaires du Christ ne sont pas une secte. J’ai simplement élevé mes enfants dans la foi. Ils vont à la messe le dimanche et prient tous les soirs.

Vous ne saviez pas que vous étiez hors la loi ?

Je n’y pensais pas. Je voulais juste protéger mes enfants. C’était un geste de désespoir. Ca paraît fou aujourd’hui, mais j’étais obsédée par leur mal-être. Je ne dormais plus. […]

Pourquoi la justice vous a-t-elle retiré la garde des enfants ?

[…] Au fil des audiences, le dossier grossissait à charge contre moi. Les rapports m’accusaient d’être collés à mes enfants, expliquent que Cassandra [9 ans] ne peut pas penser sans moi, que je cache mon côté mystique !

Mme Nagy nie par ailleurs avoir voulu déscolariser ses enfants.

L’affaire est, comme toujours, compliquée – ici par les relations entre les parents divorcés (Mme Nagy avait porté plainte contre son mari, qui, dit-elle, voulait, lui, la "faire passer pour folle"). Et ce blog est bien trop prudent pour porter des jugements hâtifs et déplacés sur le dossier.

Mais on perçoit en filigrane la confirmation que la foi catholique de Mme Nagy semble avoir été un élément à charge contre elle – et de cela, on est en droit de s’inquiéter.

Henri Védas

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