Oui selon une analyse parue dans la revue Conflits :
[…] L’idée d’une politique d’aide à l’Afrique est née du succès de plan Marshall en Europe. Entre 1948 et 1952, les États-Unis transférèrent plus de 13 milliards de dollars pour aider à la reconstruction de l’Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Cette opération a été l’un des plus grands succès économiques et de politique étrangère du xxesiècle. Mais comme le souligne l’économiste zambienne Dambisa Moyo, présenter les résultats du plan Marshall comme une garantie de réalisations similaires en Afrique est trompeur, car il s’agit de réalités différentes.
En termes de volume, les flux du plan Marshall ne dépassèrent jamais 3 % du PNB des pays concernés. L’Afrique, de longue date abreuvée par l’aide, reçoit l’équivalent de 15 % de son PNB par endroits. En outre, le plan Marshall avait une durée limitée et des objectifs clairs, il ne dura que quatre ans seulement. L’Afrique, elle, voit affluer une aide ininterrompue depuis plus de soixante ans, sans parvenir à susciter une croissance économique durable. Comme rien n’indique que cette aide pourrait un jour se tarir, les gouvernements africains sont amenés à considérer l’aide comme une source de revenus permanent. Un état qui, naturellement, n’incite pas à chercher d’autres moyens de financer le développement.
Enfin, le plan Marshall s’est déroulé dans un contexte différent. Si endommagées que furent les nations européennes, elles étaient dotées d’institutions solides, d’une administration expérimentée, d’entreprises bien gérées et d’organismes sociaux efficaces. La réalité des pays d’Afrique est distincte : il s’agit de construire et non de reconstruire. Or l’afflux de milliards mal maîtrisés dans à peu près tous les aspects de l’économie (fonction publique, éducation, armée, infrastructure, etc.) a pour résultat de saper l’établissement d’institutions aussi bien qu’une croissance durable. Cette politique de transferts massifs s’est avérée être un facteur d’érosion des structures économiques et politiques sur le continent, creusant d’autant l’état de dépendance par les pays bénéficiaires. Pour Moyo, « plus l’aide étend son champ, plus corrosive est son action, plus grande est la culture de dépendance de l’aide ». […]
Meunier
Le plan Marshall a-t-il réellement été un succès, ou une mise en coupe réglée de l économie européenne aboutissant à ce que 60% des revenus de sociétés avec un actionnariat étranger (non listées en bourse) remonte vers les usa sans quasiment payer de taxes chez nous (neutralisation des gains avec des tracking loan ou refacturations de brevets abusives comme Mc Kinsey)?
Meltoisan
L’aide à l’Afrique est-elle un échec ?
Oui quand on voit la haine qu’un Imam peut avoir vis-à-vis de la France et qu’il exprime et déverse vis-à-vis de nos moeurs, notre drapeau, notre culture, nos traditions … C’est un ECHEC TOTAL !
Aujourd’hui, c’est l’Islam et “l’aide” russo-chinoise qui ont pris le relai; autrement dit, la décadence, la corruption et le pillage ont pris le relai. Bon courage aux peuples africains qui méritent mieux ! Mais c’est leur choix !
Horace
Croire que les aides, tel le plan Marchal, est un cadeau c’est de la naïveté politique incommensurable. L’Europe est devenue l’obligée des USA. Rien n’est gratuit dans le monde politique et économique car tout se paie cher. Les pays d’Afrique ont compris, mais très vitre ils vont être les obligés de la Russie et de la Chine. Il faudra 50 ans pour s’en rendre compte, ensuite révolte, tueries et désordres. Plan Marchal, plan Marchal …. une tromperie à l’échelle planétaire.
incongru
aide-toi, le ciel t’aidera !
philippe paternot
depuis 60 ans ça continue le tonneau des danaïdes en vrai