Robert Redeker dénonce dans Le Figarovox les pseudo-résistants bobos, qui résistent surtout pour conserver leurs privilèges, leur entre-soi, loin du peuple, loin de la France du pays réel :
"Entre deux dimanches électoraux, à la faveur d'une lame de fond populaire propulsant le Front national aux portes du pouvoir, l'antifascisme de confort est de retour. Il l'est dans les médias, il l'est sur les réseaux sociaux, il ne l'est pas au café du coin. Il l'est dans des groupes humains bien intégrés,bien protégés. Il ne l'est pas dans les classes populaires qui fournirent jadis l'essentiel des troupes de l'antifascisme, quand la chose était dangereuse. Il l'est du côté des éternels donneurs de leçons à la vie facile, il ne l'est pas du côté de ceux qui souffrent. La force du FN tient à avoir réussi à se faire passer pour la voix de ceux qui souffrent, la voix vivante du peuple. […]"