Question parlementaire du député MPF Dominique Souchet :
"M. Dominique Souchet attire l'attention de M. le Ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative sur l'enseignement de l'histoire au collège et au lycée, ainsi que sur le suivi du contenu des manuels scolaires. La réforme des programmes d'histoire de classe de sixième en 2009, de cinquième et de seconde en 2010, ainsi que de quatrième et de première en 2011 fait apparaître un appauvrissement de l'enseignement qui inquiète de nombreux historiens et parents d'élèves. La présentation des manuels Bordas, Nathan, Belin, Hachette, Hatier et Magnard se résume à une étude à grands traits de faits sociaux-culturels faisant appel à une approche plus sociologique que véritablement historique et ne permettant pas d'appréhender l'histoire dans sa continuité ni de transmettre une vision chronologique cohérente. Les manuels, dans leur contenu, font très peu de cas de plusieurs personnages illustres de notre histoire commune qui ne sont la plupart du temps cités que dans des études de documents ou des extraits de textes historiques, parfois sortis de leur contexte. Ainsi, la mention de Clovis, François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon est réduite à sa plus simple expression ou déplacée en fin de programme. Des périodes décisives pour comprendre notre pays, comme les siècles d'invasions barbares ou encore le Consulat et l’Empire, y sont supprimées ou réduites à un simple choix optionnel, afin de privilégier d'autres études, comme celle du Mali qui correspond par exemple à 10% du programme en classe de cinquième. De ce fait, c'est tout un pan de l'histoire qui nous rassemble qui échappe à nos élèves et ne leur sera jamais enseigné. En conséquence, il lui demande quelle mesure il compte prendre pour assurer un meilleur suivi dans l'élaboration des programmes scolaires afin que chaque élève puisse recevoir le socle commun de connaissances indispensable à son intégration dans la communauté nationale. Il lui demande notamment de porter une attention toute particulière aux nouveaux programmes des classes de troisième et terminale annoncés pour septembre 2012."
Cosaque
Un immense Merci Monsieur le Député.
Je me sentais assez désemparé et seul face à ce combat culturel et professionnel.
Quel baume au coeur de voir des hommes politiques s’en saisir.
Encore merci pour nous et nos enfants.
Un professeur d’Histoire.
GJ
On nous a reproché d’apprendre aux petits africains : “Nos ancêtres les gaulois”, il faudrait maintenant que les petits français apprennent : “Nos ancêtres les maliens”!
l'aristo
C’est le nivellement démocratique dans un brassage égalitariste d’abrutissement aux ordres de l’éducation nationale pour être un parfait petit consommateur sans cervelle…
Jean-Marie
Encore une bonne initiative de ce député.
J’espère que le ministre du Mammouth lui prêtera une meilleure écoute que sur le gender…
Marc
Tiens…
En substance ce que je dis en ce début d’année aux parents de mes élèves, afin en particulier de les inciter à s’intéresser aux programmes, d’Histoire-Géographie en particulier, mais pas seulement.
broke
Il n’y a rien à attendre de l’Education nationale : il faut développer un réseau d’écoles exigeantes entièrement libres (hors contrat), en mesure de proposer une alternative plus le mammouth s’enfoncera.
Vulgum pecus
Aujourd’hui, 13 septembre, sur la chaîne TV BFM Business, Interviews du 12-15.
Invité: Vincent Barbare PDG des Editions First « Pour les Nuls »
Extraits :
… Au Hit parade des meilleures ventes, avec 800 000 exemplaires, L’histoire de France pour les nuls…
Le PDG identifie “un vrai besoin de revenir à l’histoire de France traditionnelle, c’est à dire chronologique” SIC
A propos du profil des acheteurs :
… “dans les clubs de livres (Grand livre du mois, France Loisirs) qui ont une clientèle un peu plus âgée en moyenne, l’histoire de France pour les nuls fait un carton” SIC
Je m’interrogeais devant mon écran.
Pourquoi ces gens se reconnaissent-ils dans la catégorie « pour les nuls », concernant l’Histoire de leur pays ?
Pourquoi ne se réfèrent-ils pas aux livres de leurs enfants, facilement accessibles ?
Marie Laure
Je pense que le mieux sera d’acheter des livres d’histoire ou l’histoire est enseignée correctement .Cela enrichira l’intelligence de nos enfants et leurs connaissances .Quand aux autres dommage pour eux et merci monsieur le ministre
Bourbonnaise
C’est maintenant qu’ils s’en aperçoivent ? Ce n’est jamais que la pente (glissante) sur laquelle on s’est engagé après 1968.
43 ans pour s’en rendre compte…
Bernard
Quand on est français en France,
on se fait voler son pays, sa terre, par l’invasion de l’immigration,
on se fait voler les finances du pays dans une politique de subventions et de redistributions tous azimuts,
on se fait voler sa langue, avec un anglais également envahissant, notamment dans les affaires mais plus seulement,
on n’a plus sa monnaie, qui est devenu un machin incontrôlable,
on nous explique qu’il faudra peut etre donner nos églises aux musulmans et maintenant
on nous vole notre histoire, donc notre mémoire.
Et j’oubliais, on n’a plus de sexe non plus, c’est devenu subjectif, merci le gender
Cool non?
trahoir
Si Radio Courtoisie était dans une logique éducative, elle mobiliserait ses éminents historiens pour faire des émissions historiques avec :
1 – critique intelligente (sans poursuite) des livres utilisés pour les enseignement actuels
2 – apprentissage de l’Histoire réelle avec :
a – la vraie Histoire
b – ce qu’il faut dire pour réussir les épreuves officielles et concours.
De plus cela ferait des cassettes vendables aux écoles de la mouvance.
Mais on suppose que certains préfèreront (re)faire la même émission chaque mois avec comme seule nouveauté leur dernier ouvrage. Quand on a déjà subit les mêmes en tant qu’étudiant, ça fait un peu long comme enseignement redondant.
ODE
on a tué la littérature depuis les années 70, on tue maintenant l’histoire: veillez, Français, on tue notre âme.
lebourg
lebourg
Sinon une question idiote. Le ministre ne semble pas au courant des changements de programme, un peu comme un PDG qui demanderait : “mais alors on ne fabrique plus le modèle qui marchait bien ?”
Qui est le véritable ministre de l’éducation?