Les Italiens voteront le 12 juin à un référendum pour savoir si leur législation en termes de bioéthique doit évoluer vers la culture de mort ou non. Les électeurs devront dire s’ils veulent abroger quatre articles clés de la loi : "l’interdiction de procéder à des recherches sur l’embryon ; de n’implanter que trois embryons à la fois par tentative d’insémination artificielle et de recourir à des donneurs de gamètes extérieurs au couple. Il leur est aussi demandé d’abolir l’article reconnaissant à l’embryon des droits analogues à celui de l’être humain."
L’épiscopat italien a pris courageusement position en appellant à l’abstention puisqu’en Italie il faut au moins 50% de participation pour que le scrutin soit dépouillé et le référendum valide. Bien entendu les partisans de la culture de mort s’offusquent mais le message de l’Eglise est passé et cette question semble dépasser les clivages politiques. En effet, de nombreuses personnalités politiques se réclamant du catholicisme ont déclaré qu’ils suivraient cette consigne.
Pendant ce temps là, en France, l’épiscopat exprime simplement des "regrets" quant à la supression d’une des 6 fêtes chrétiennes inscrites au calendrier français.