Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"C'était en 1975 ; Steven Tyler avait obtenu la garde légale de sa petite amie, Julia Holcomb, et put ainsi cohabiter avec elle. Ce qui devait arriver arriva : la jeune fille tomba enceinte, et l'entourage persuada le couple que l'avortement était la seule solution raisonnable. LifeSite rapporte comment Steven raconte cela dans la compilation autobiographique sur son groupe, Aerosmith. Il assiste à l'opération. «Tu vas chez le médecin et on met une aiguille dans son ventre et on injecte la substance, et tu regardes. Et ça sort mort. J'étais assez dévasté. Dans ma tête, je me dis, Jésus, qu'ai-je fait ?» Le bon ami qui avait conseillé l'avortement raconte de son côté que Steven avait été «complètement tourneboulé parce que c'était un garçon; il avait tout vu et ça l'a complètement tourneboulé».
De fait, Steven va se jeter alors dans un comportement typique de celui qui a été exposé à un événement traumatisant sans pouvoir en digérer les images. Il continue sa relation avec Julia mais en entame une autre avec le mannequin Bebe Buell qui donnera plus tard naissance à sa fille, Liv Tyler ; la mère de son enfant avorté lui lance des messages désespérés et suicidaires tandis que Steven lui-même abuse des drogues et de l'alcool et se lance dans une frénésie de destruction. Pour les spécialistes du syndrome post-abortif, c'était une façon de tenter de ne plus ressentir la douleur et d'exprimer la dépression sous les apparences de la colère.
Quoi qu'il en soit le souvenir de cet avortement reste vivace chez Steven Tyler : lorsqu'il se marie, plus tard, la grossesse de sa femme rend le souvenir insupportable et il a peur – peur d'être « puni » en donnant naissance à « une vache à six têtes », raconte-t-il. Le problème, explique Kevin Burke, l'un des co-fondateurs de Rachel's Vineyard voué à l'aide aux femmes, mais aussi aux hommes ayant avorté ou responsables d'avortement, est de nettoyer et purifier le cœur meurtri et de dépasser la honte, la culpabilité et la douleur provoquées par l'avortement avant de pouvoir considérer l'enfant disparu dans une relation de paix et d'amour. Cette libération passe par la vérité : il s'agit d'abord de chercher la réconciliation avec Dieu…"
C.B.
Le témoignage de ce personnage “pipole”, qu’on ne peut décemment pas soupçonner d’être un extrémiste catho-facho-réac., a de multiples intérêts:
-description non censurable (parce que formulée par un personnage médiatiquement correct) … au moins dans un premier temps
-valeur de “théorème d’existence” pour ce phénomène trop souvent purement nié.
“Le diable porte pierre”
ewart
Comme C.B. Un témoignage très rare en sus, venant à la fois d’un homme et d’une star.
Le tout très complet : le traumatisme des images, généralement réservé aux seules femmes, et l’impossibilité , de poursuivre la relation de couple, plus rarement admise, même par les femmes. La réaction de l’enfant “survivant” ( Liv Tyler ) serait certainement interessante.
bébert
je connais bien Steven Tyler
C’est un homme extrémement sensible, intelligent,et vrai