Partager cet article

France : Société

Le chiffre du jour

391 militaires sont considérés comme déserteurs au sein de l'armée de terre. On ne dispose d'aucun chiffre concernant l'armée de l'air et la marine.

Parmi ces déserteurs, 12 servaient au sein de la Légion étrangère (3%), 35 au sein de la brigade parachutiste (dont certains sont des légionnaires), 12 à la brigade d'infanterie de marine et 1 à la brigade des forces spéciales.

Le ministère de la Défense estime que "ces dernières années", "les absences irrégulières non justifiées faisant l'objet d'une procédure de désertion ont concerné annuellement près de 2 000 militaires de l'armée de terre".

Partager cet article

13 commentaires

  1. AH !l’absentéisme …!C’est peut-être aussi une réponse à des “présences régulières” pas très bien justifiées ?

  2. D’un autre côté, j’ai appris des choses assez incroyables…
    Il y avait une combine pour se faire payer par l’armée en s’engageant pendant la période estivale : on venait une journée, on « désertait » et on était quand même payé trois mois !
    De plus, beaucoup d’engagés déclarent vouloir déserter s’ils sont « sélectionnés » pour un secteur chaud (entendre l’Afghanistan aujourd’hui) : ils veulent bien l’armée, surtout faire les 15 ans mais aucune des contraintes…
    La mentalité n’est d’ailleurs que l’image exacte de celle du Français moyen.

  3. En premier lieu, il convient de lire l’article cité en référence jusqu’au bout: “Moins de 400 militaires en situation d’ “absence irrégulière” représente à peine 0,3% des effectifs de l’armée de terre. Autant dire qu’il s’agit là de la “friction” propre à toute collectivité humaine – quasiment impossible à réduire”.
    Cela signifie bien que quelque soit les époques, il y a toujours eu des déserteurs et que ceux-ci représentaient une minorité insignifiante.
    D’autre part, je pense que n’importe quel parent y compris “PK” n’aurait pas envie de voir sa progéniture servir de chair à canon surtout pour une cause qui n’a rien à voir de près ou de loin avec les intérêts nationaux ( l’Afghanistan).
    Il est juste de souligner que la mentalité actuelle du français moyen se situe en ces termes mais cela ne me parait pas être une mauvaise chose. Le devoir a une limite: le droit et un contrat d’engagement ne constitue pas “in fine” un idéal.

  4. Il faudrait reporter le nombre de désertion au nombre de militaires (et le nombre de déserteurs dans les unités projetées en ops. Le nbre de déserteurs en Afghanistan par ex.). Comparons aussi les pourcentages avec ceux des décennies précédentes. Par ailleurs avec une natalité en baisse (et la désormais diversité d’origine des naissances sur le sol français depuis 40 ans) avec les conséquences sur le recrutement, + des lois favorisant la médiocrité et non pas la recherche de l’effort et de l’excellence (en empêchant parfois de former par rapport à la spécificité militaire), + des présences de militaires qui peuvent être contestables par rapport à la notion de défense stricto sensu de la patrie, on ne peut pas “fabriquer” une armée tellement différente du substrat sociétal.
    Ce chiffre n’est peut-être pas si important que cela? Ce chiffre en lui même est il vraiment une information?

  5. En temps de guerre où l’armée est une armée de reserve, il peut être comprehensible de deserter. Aujourd’hui l’armée est professionnelle et est basée sur le volontariat. Il est donc inaccepable que certains desertent l’armée alors qu’ils se sont eux-mêmes portés volontaires à rentrer dans l’armée. Ils avaient donc le chois de ne pas y entrer. Ils ont choisi l’integration volontaire, maintenant ils ont le devoir d’obeir aux superieurs.

  6. Pour rom dyli –
    Le fait qu’on soit militaire engagé ou appelé n’a rien à voir avec les qualités intrinsèques de chacun à respecter les valeurs et les règles. Il y a des gens bien partout. Et je crois au contraire que la faute est encore plus grave quand on déserte en temps de guerre, quand la patrie est tellement en danger qu’on doit faire appel aux réservistes, même si je comprends qu’il puisse y avoir des circonstances atténuantes très douloureuses dans certains cas. Le temps de paix nous a fait oublier pourtant combien certaines personnes se sont sacrifiés pour défendre leur pays et ont du abandonner leurs familles dans des situations des plus précaires pour rejoindre leurs régiments.
    Si le fait de “signer un papier” rendait tout le monde fidèle à ses engagements, que cela soit à l’armée ou dans toute autre groupe social voire même dans le mariage, cela se saurait.
    Par ailleurs si les armées, actuellement rendaient les conditions de recrutement encore plus draconiennes pour éventuellement éviter d’engager des personnes qui pourraient être moins fiables que d’autres (et encore ce n’est pas toujours évident à déterminer immédiatement), y aurait – il suffisamment de candidats pour permettre cette sélection encore plus rigoureuse que celle qui existe actuellement (même si en période de crise et de chômage les candidats ont tendance à être plus nombreux)? Le pourcentage de “rebelles” à toutes institutions, même celles auxquelles on adhère volontairement (et que dire quand c’est pour des raisons alimentaires) fait partie de la normalité.

  7. @ Philippe,
    Personne ne désire voir personne servir de chair à canon, surtout pour des causes perdues comme l’Afghanistan où les intérêts de la France ne sont pas engagés.
    Mais on parle de contrat moral : quand on s’engage, on assume tout, pas que les avantages (c’est-à-dire ici la retraite au bout de 15 ans, véritable objectif de BEAUCOUP d’engagés).
    Le drapeau, le devoir, etc. tout cela n’existe plus pour un très grand nombre d’engagés. Et l’option « contrat que je peux casser en me barrant si je ne suis pas content » est hélas très répandu.
    Et la notion « je m’engage donc je peux risquer ma peau » est souvent totalement absente…

  8. Tiens on déserte même des forces soi disant “spéciales” ? Sans compter les membres des unités parachutistes qui en font plus ou moins partie.

  9. Déserter? plutôt mourir!
    Ces gusses ne valent que par le chef.
    Officiers avant-hier, cadres hier et bientôt manager font disparaître le chef en lui-même tant la menace du système est imparable.
    Vae victis!

  10. @Philippe
    Est-il certain que le fait de lutter avec nos alliés naturels contre l’expansion de l’islamisme à la lisière de l’Asie centrale, au carrefour de l’Inde et de la Chine, ne correspondrait pas à nos intérêts fondamentaux ?
    Soit la France est une puissance au rayonnement mondial, ce à quoi la prédispose sa présence et son domaine maritime ”universel”, soit elle regarde les autres exister à sa place.
    Le fait que nos armées soient sous équipées, et en sous effectifs dans cette opération n’a rien à voir avec cet aspect : la gauche et l’extrême gauche sont d’ailleurs également partisanes de notre départ d’Afghanistan, comme de Djibouti, d’Afrique (la fameuse Françafrique inventée par les anglo saxons), des Dom Tom et de Nlle Calédonie.
    Le ressentiment légitime contre les USA (Affaire du Canal de Suez, Indochine, et Algérie) ne peuvent nous faire négliger la géopolitique : les Croisés (ceux des croisades) aussi eurent leur divisions, et celles-ci les ont fait perdre l’Orient, abandonné définitivement à l’islam, jusqu’à ce que nous y revenions au XIXème.
    siècle.

  11. Pour tous les nostalgiques, je leur dirai simplement que l’on a qu’une vie. Quelque soit l’engagement moral, je défie quiconque de la mettre dans la balance contre quelque chose qui n’a rien d’un idéal ou de la défense de la patrie. Et puis il est vraiment facile de critiquer virtuellement et avec des phrases pompeuses, une situation qui engage la vie de chacun. A choisir, je préfère de loin un fils déserteur que d’avoir à le pleurer pour le restant de mes jours en sachant qu’il est mort pour rien. Question de choix et de principe.

  12. Ces chiffres varient chaque jour; au final, ils sont conséquents sur une année, c’est clair, et indiquent ce qui nous attend en cas de conflit armé véritable un jour.
    Inutile de dire que si ce conflit touche une nation musulmane proche du continent, le taux montera en flèche.
    Avec armes et bagages? nul ne le sait mais…
    A titre indicatif, l’aumônerie musulmane aux armées publie un mensuel sur papier glacé depuis 2 ans que ni les aumôneries catholiques ni les protestantes ne pourront jamais se payer.
    Français, vous avez du souci à vous faire.

  13. D’accord avec pg : il faut regarder loin et large

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services