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France : Société

Le colonel Schmitt a quitté l’Institut pour la justice

Le colonel Philippe Schmitt, père d'Anne-Lorraine, communique :

"A l’été 2008, nous avons accepté de nous associer au combat mené
par l’institut pour la justice récemment
créé pour promouvoir une justice plus équitable et lutter contre ses
dysfonctionnements. Grace
à
votre soutien, nous avons contribué à mobiliser plus de 160 000
sympathisants et à faire de cette association un acteur incontournable
dans le
débat sur la
Justice dans notre pays.

Cependant,
dès le début nous avons émis des réserves fondamentales sur le
fonctionnement de
cette association. Nous avons fait des propositions concrètes. Nous
n’avons pas
été écoutés. Par
conséquent, en notre âme et conscience, nous avons décidé après une
longue
réflexion de cesser toute collaboration avec cette association
.

Nous
avons
tenu à en informer tous ceux qui nous soutiennent."

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12 commentaires

  1. Bravo, mon Colonel ! Que faisiez-vous dans cette galère ?

  2. Que pouvait-il sortir de bon de quelque chose créé pour favoriser le vote Sarkozy-Fillon?

  3. J’ai déjà été en porte à faux sur ce sujet, et on me l’a déjà reproché ici, donc je vais me permettre de continuer :
    Nommé général 2S, ce “grand spécialiste des médias” d’après le ministère de la Défense, n’aura donc jamais rien vu venir ?
    Il a déjà quasiment confessé découvrir la délinquance et le fonctionnement (anormal) de la justice lors du décès de sa fille, maintenant il s’étonne du fonctionnement de cette association dont une des fonctions était certainement de le contrôler et de le “gérer” pour le plus grand bien du pouvoir :
    Pas de vagues, des vaguelettes, mais dans le bon sens !
    J’hésite à le dire car j’imagine que mon post sera censuré mais j’ai honte pour lui, pour les institutions qu’il a fréquenté en tant que fonctionnaire, pour les groupes (cathos) dans lesquels, par ses fonctions, on devait le prendre pour un fier militaire efficace et “au courant”. Se vante t il d’un abonnement à Valeurs Actuelles qui s’était aussi étonné de l’affluence sur son blog qu’avait suscité le décès d’Anne – Lorraine ?
    Le même Valeurs Actuelles dont le chef du service politique écrit des livres avec l’ex patron des RG (qui manipule qui ?).
    Enfin tout cela me permet un peu d’approfondissement de l’histoire militaire française sur les échecs que furent 1870, 1914 et 1940.

  4. Pourrait-on mieux nous expliquer ce dont il s’agit ? Quel rapport avec une machine à faire voter Sarkozy?

  5. l’IPJ était aussi, et peut-être surtout, comme quelques autres organismes de ce type, une entreprise commerciale fort lucrative.

  6. Pour répondre à “Soleil Xavier”, une explication se trouve en partie sur un blog qui a fait une bonne critique de ce “système”.
    http://www.sos-justice.info

  7. en tout cas le système de “collecte de fonds” était bien rôdé et je pense avoir reçu plusieurs dizaines de lettres de demande de cotisation ou adhésion depuis la création de cet institut!
    on aimerait en savoir plus!

  8. Le fond du problème est peut-être ailleurs que dans une histoire de gros sous. Il y aura toujours des malins pour profiter de la naïveté ou du bon coeur des gens.
    Il se trouve, à mon humble avis dans l’orientation idéologique adoptée, dès le départ, par cet organisme, et qui a orienté son action dans un sens totalement inefficace, ce dont le colonel Schmitt, manifestement manipulé, s’est enfin rendu compte.
    Pour information, je vous livre quelques paragraphes de ma lettre à l’IPJ du
    29 janvier 2009 en réponse à une proposition d’adhésion du même mois.
    “J’ai bien reçu votre lettre du 22 janvier 2009 dans laquelle vous exposez votre programme d’action pour 2009 ; vous voulez bien aussi me proposer une carte de membre de votre organisation pour cette même année.
    Ainsi que je l’ai écrit, dans ma réponse au premier questionnaire que m’avait envoyé Philippe Schmitt, je fais partie de cette majorité de Français qui sont favorables au rétablissement de la peine de mort – et à son application effective dans les cas les plus graves – ainsi qu’à celui de la mesure permettant à une juridiction pénale d’ordonner l’expulsion vers leur pays d’origine des délinquants étrangers (au moins à un certain niveau de délinquance et/ou de récidive) – mesure abusivement qualifiée de double peine – et que vous semblez rassembler, sans les désigner avec précision, de « mouvements qui, sous couvert de défendre les victimes, réclament une répression aveugle ».
    Je suppose qu’un jour vous serez lasse de voir au cinéma ou à la télévision des films-plaidoyers pour l’abolition de la peine de mort – il en passe encore, j’allais dire tous les jours, comme récemment Deux hommes dans la ville ou celui dans lequel Charles Berling joue le rôle de Robert Badinter.
    Cette répétition obsessionnelle pourrait d’ailleurs laisser penser que, près de trente ans après sa promulgation, la loi qui, en somme, porte le nom de cette noble figure de la République cinquième – avant-hier avocat, hier ministre, aujourd’hui sénateur – n’a pas encore toute la place qui, aux yeux de ses promoteurs, lui paraissait due dans l’inconscient collectif des Français.”

  9. Un excellent article dans Daoudal Hebdo N°40 “Ces associations qui sont de véritables pompes à fric…” Le colonel a été instrumentalisé et manipulé…

  10. Cela m’attriste beaucoup, et je suivrai les pas de son père en mémoire d’Anne-Lorraine

  11. Je ne me suis pas ruiné pour cette association dont les papiers ressemblaient beaucoup à ceux d’une secte prtétendument catholique d’origine brésilienne, autre pompe à fric. Errare humanum est. Le colonel Schmitt est tout à fait correct de nous annoncer humblement et publiquement qu’il s’est trompé. Et j’ai dans mon livre de messe l’image de sa fille Anne-Lorraine qui s’est débattue courageusement contre un turc violeur et y a laissé la vie. Honneur à la famille Schmitt. Prions pour eux.

  12. Nous avions nous-mêmes alerté le colonel sur la réalité de cette association, et écrit une longue lettre publique détaillant les raisons de nos critiques. Je salue le courage du colonel, d’avoir pris cette décision, quoi qu’il ait pu lui en coûter.
    Association Promouvoir, BP 48, 84210 Pernes les Fontaines

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