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Immigration / L'Eglise : L'Eglise en France

Le denier du culte sert-il à l’accueil des migrants en France ?

Le denier du culte sert-il à l’accueil des migrants en France ?

L’hebdomadaire France catholique vient de publier une tribune faisant le lien entre le denier du culte (ou de l’Eglise) et la nécessité d’offrir une belle liturgie aux fidèles.

De son côté, Boulevard Voltaire a enquêté sur ces catholiques qui s’interrogent sur la destination de ces fonds ainsi récoltés. Le denier du culté est normalement destiné à financer le salaire des prêtres mais qu’en serait-il si ces sommes ainsi récoltées étaient utilisées pour financer l’accueil des migrants en France, transformant ainsi les diocèses concernés comme une pièce des pompes aspirantes de l’invasion migratoire musulmane en Europe. ?

“(…) Financé en partie par l’Open Society Foundations du milliardaire George Soros, [le think thank] Destin commun affiche fièrement sur son site ses nombreux partenaires, parmi lesquels figure la Conférence des évêques de France, organe de représentation de l’Église catholique en France, qui réunit l’ensemble des évêques du pays. Compte tenu de l’orientation progressiste du think tank, ce partenariat n’a pas manqué de susciter l’indignation de nombreux lecteurs et fidèles qui dénoncent une Église « complice » de l’immigration de masse. Sur les réseaux sociaux, certains vont même jusqu’à annoncer ne plus vouloir contribuer par leurs dons aux actions pastorales de l’Église (…)

Depuis septembre 2021, le diocèse de Paris soutient ainsi financièrement (300.000 euros de subvention d’exploitation en 2022), la Maison Bakhita, qui œuvre à accompagner et soutenir les personnes migrantes. Plusieurs paroisses de la capitale ont par ailleurs, les années précédentes, collaboré avec l’association Utopia 56, association connue pour son engagement politique en faveur de l’immigration de masse, en offrant des hébergements à des migrants sans domicile. À Nantes, également, le diocèse a pendent un temps offert un toit à plusieurs familles migrantes. Et le diocèse de Lille a, lui aussi, signé une convention avec Utopia 56 (…) Un appel qui se retrouve aujourd’hui financé directement ou indirectement par les dons des fidèles, dont le denier de l’Église, et qui ne semble pas du goût de tout le monde (…)

« Je ne donne plus au denier de l’Église parce que je ne suis pas d’accord avec la gestion qu’en font les évêques, nous confie ainsi une mère de famille, engagée dans sa paroisse à Paris. Je veux soutenir les causes en accord avec mes convictions, donc je préfère donner à des communautés ou instituts qui ont tout autant besoin de cette aide financière. » Un sentiment partagé par Éric, jeune actif : « Je ne donne pas au denier parce que je préfèrerais savoir très précisément où va mon argent. Je ne veux pas que mes dons servent à financer des projets qui ne correspondent à mes valeurs car je sais que certains évêques, notamment dans mon diocèse, ont une vision très progressiste que je ne partage pas. » Et une autre jeune cadre d’ajouter : « Je considère que je fais partie de l’Église, donc je me sens obligée de donner. Je donne donc un peu à un diocèse rural qui en a sûrement besoin. Mais je donne dix fois plus à deux communautés pour la formation de leurs prêtres et pour les travaux de reconstruction d’une abbaye. »

En 2018, une polémique avait éclaté à propos de la subvention de 574 000€ versé par l’épiscopat français Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC) alors que ce dernier avait condamné la Marche pour la Vie et défendu le droit à l’avortement. Ce scandale avait été dénoncé par Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie, qui avait clairement fait le lien avec le denier du culte :

Consentir un don, c’est donner des moyens d’action ! Ainsi le croyant donne-t-il à l’Eglise pour œuvrer en accord avec l’Evangile et avec sa conscience.

Le MRJC avait globalement tenu sa position et seul Mgr Ginoux, alors évêque de Montauban, soutenu par seulement 15 évêques avait pris clairement position…

Plus récemment, les décisions de nombreux évêques de suivre les préconisations du CIASE, c’est à dire de dédommager financièrement les personnes se déclarant victimes d’abus sexuels de la part de prêtres, avaient également scandalisé de nombreux fidèles, ne comprenant pas pourquoi lEglise devrait se substituer à la Justice et obérerait les finances de l’ensemble des fidèles pour des cas qui relèvent exclusivement de la responsabilité individuelle…

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8 commentaires

  1. Le denier sert à rétribuer les prêtres, consacrés et laïcs employés par un diocèse et uniquement à cela. Dans l’ensemble des diocèses de France celui-ci est déficitaire d’où la campagne récente.
    Evidemment le denier n’étant pas l’unique ressource financière de l’Eglise celle-ci peut user de ses biens selon l’Evangile cf Mt 25, faut-il laisser les familles à la rue ? Quant au fond de dédommagement des VICTIMES, ce n’est pas le denier mais la vente de biens propriétés de l’Eglise qui en dispose selon les limites émises par les donateurs de ces biens.
    Par conséquent au lieu de s’abstenir de donner, mieux vaut flécher les dons ainsi que les paroisses des prêtres chers à vos options/coeurs

  2. C’est comme ça depuis avant 1980 ! Il suffisait de lire les panneaux aux entrées des diverses Églises (évidences) ! NOS Ancêtres ont bâtis les Cathédrales (Monuments) et ce pays, par respects et considérations des leurs, par Solidarité nationale avant tout ! Les squatteurs, eux et elles, suivent leurs idéologies du moment !… Les voies du Seigneur sont impénétrables, mais pas autant que la comptabilité des squatteurs !…

  3. Ce que vous écrivez (“le denier sert à rétribuer les prêtres, consacrés et laïcs employés par un diocèse et uniquement à cela”) n’est pas exact. Dans le diocèse de Dax, c’est désormais “le denier” (qui n’est plus “de l’Eglise” dans le sens que vous dites, encore moins “du culte” pour les seuls Prêtres – le seul que les fidèles sont tenus de donner selon la théologie morale -); et cela n’est pas expliqué clairement, on change juste le titre et on fait ce qu’on veut de l’argent. D’ailleurs, il faut payer un synode. Les fidèles ne sont plus tenus, selon les préceptes de l’Eglise rappelés dans le Catéchisme, de donner à ce “denier”. Ceux qui promeuvent sournoisement ces changements sont des menteurs et des voleurs qui ne respectent pas la volonté des donateurs.

  4. Une source d’économies pour les paroisses et les diocèses serait d’utiliser des Logiciels Libres.
    La grande majorité des Logiciels Libres sont gratuits, librements téléchargeables.
    Ils font le même travail que les logiciels des GAFAM, sauf les fonctions d’espionnage, de traçage, de collecte de données sur les utilisateurs et leurs correspondants.
    La logique des GAFAM est une logique d’emprise qui particippe progressivement à l’établissement d’une dictature numérique.
    Cet esprit des GAFAM peut même se révéler satanique, comme on l’a vu sur le salon beige !
    “Hazbin Hotel”, la série télévisée qui réhabilite les démons
    https://lesalonbeige.fr/hazbin-hotel-la-serie-televisee-qui-rehabilite-les-demons/

    Chaque fois que j’aide des gens en informatique “windowsienne” je constate l’augmentation de la perversité, mais aussi la convergence de ces world Company.

    À l’opposé, les Logiciels Libres sont fait communautairement dans un esprit de liberté, d’entraide, de solidarité.

  5. Même si la main gauche doit ignorer ce que fait la main droite, il serait opportun que la conférence des évêques informe un tant soit peu les catholiques de France sur ce à quoi sont affectés les fonds recueillis. Et il ne me parait pas scandaleux que tout donateur choisisse qui soutenir, sans pour autant priver le clergé local de son revenu.

  6. Le Code de droit canonique stipule : « Les fidèles sont tenus par l’obligation de subvenir aux besoins de l’Église afin qu’elle dispose de ce qui est nécessaire
    1 – au culte divin,
    2 – aux œuvres d’apostolat et de charité
    3 – et à l’honnête subsistance de ses ministres » (cf. canon 222 § 1).
    Les points 1 et 3 sont clairs et légitimes.
    En revanche, on sait ce que la charité signifie concrètement pour beaucoup de responsables dans l’Église, qui en dévoient le sens…

  7. Dieu merci, je ne paie plus le denier du culten à ces évêques félons, je le réserve à la FSSPX au moins je sais que ce ne sera pas pour financer les migrants islamistes qui violent tuent etc . Je crois que les épiscopes ont oublié une seule chose :ils sont les successeurs des Apôtres et en conséquences doivent amener les fidèles sur le chemin du salut. Est-ce qu’ils savent comment ? ça c’est une autre question

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