Jeanne Smits commente le dernier rapport du Fonds des nations unies pour la population (FNUAP ou, en anglais, UNFPA). Extrait :
"D'après un rapport du Fonds des Nations Unies
pour la population (FNUAP) publié mercredi, il est urgent d'investir
davantage dans la planification familiale afin de permettre aux pays en
développement d'économiser plus de 11 milliards de dollars par ans en
frais de santé maternelle et infantile.
En clair : les naissances dans le monde en voie de développement
coûtent trop cher, ces enfants sont en trop, ils sont un poids pour
l'économie mondiale. Eviter leur venue au monde nous permettrait de
produire et de consommer davantage car ce sont des bouches inutiles.
Fait-on plus raciste ?
L'élargissement de la planification familiale ne permettrait pas
seulement de réaliser des économies, mais serait également très
bénéfique aux femmes, dont 222 millions dans le monde sont encore
privées de ce type de services.
On les a comptées. Ce sont celles qui n'ont pas accès à la
contraception chimique et à son cortège d'effets secondaires, aux
contraceptifs intra-utérins qui provoquent des avortements très
précoces, à la stérilisation volontaire (voire forcée ou pratiquée à
l'insu de la femme ou profitant de sa faiblesse, même si le rapport ne
le dit pas)."