Dans Le Figaro, cet extrait de l’entretien avec Michel Rocard, membre de la Commission chargée de réfléchir à une réforme de la condition enseignante :
"Y a-t-il urgence à réformer le système scolaire français ?
Je n’aime pas ce mot quand on parle d’une institution qui compte 900 000 fonctionnaires… L’éducation nationale souffre d’un excès de réformes à amples prétentions qui se superposent. Il faut se guérir de cela. Refaire une réforme semble illogique avant d’évaluer ce qui a déjà été fait. Il faut améliorer la gestion quotidienne, multiplier les améliorations de détail, les miniréformes et accompagner les enseignants plutôt qu’accumuler les grandes réformes, et mieux connaître le système."
Pour faire simple : il faut juste tenir le Mammouth par la main… Mais quelque part, Michel Rocard n’a pas tort : aucune réforme n’a aboutie. Sans doute faut-il cesser de passer par 4 chemins et supprimer tout simplement et radicalement l’Education nationale. Après tout, ce n’est pas un pouvoir régalien.